La Formule 1 veut sérieusement réduire son empreinte écologique puisque le sport s’est fixé pour objectif de devenir neutre en carbone d’ici 2030.
Après les appels de Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, entre autres, à ce que la F1 apporte sa pierre à l’édifice contre le dérèglement climatique, le sport doit commencer à y travailler rapidement.
Le directeur sportif de la F1, Ross Brawn, assure que c’est déjà le cas et "l’appel a été entendu".
"Un fan de F1 devrait être fier d’être un fan de F1. Il ne s’agit pas seulement de l’excitation sur la piste, mais de montrer que la F1 peut faire une différence dans la société. Nous le ressentons tous vraiment," ajoute Brawn.
"Avec de bons règlements, la concurrence féroce en F1 peut entraîner des développements rapides comme l’éclair et cette concurrence doit donc être exploitée au maximum pour aider notre sport autant que notre société."
Brawn le compare à la course au développement du vaccin contre le Covid-19.
"Il y a des avantages à ce que les ingénieurs de F1 soient des égoïstes. Avec la compétition technologique qui fait rage en F1, nous arriverons probablement plus rapidement à des solutions, comme les carburants durables, que tout autre environnement auquel je peux penser."
"La course au vaccin était impressionnante, du coup nous avons eu un vaccin en très peu de temps. Cela n’avait jamais été fait auparavant. Nous avons maintenant la course au climat et nous devons trouver des solutions à la même vitesse."
"Et les ingénieurs d’une équipe de F1 ne gaspillent pas une once d’énergie pour autre chose que de faire rouler la voiture plus vite. Si nous leur lançons un défi autour de cet objectif de carburant durable, ils mettront tout en œuvre quand ils sauront que cela leur donnera un avantage concurrentiel potentiel."