Ross Brawn a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que les règles modifient trop la hiérarchie de la Formule 1 en 2022, contrairement à 2009, lorsqu’un changement de règles avait vu McLaren et Ferrari, qui s’étaient battus pour le championnat l’année précédente s’effondrer et permettre à la propre équipe de Brawn de gagner, avant de laisser la place à Red Bull.
"Honnêtement, je ne pense pas que les règlements changeront radicalement l’ordre général des choses," admet déjà le directeur général de la F1.
"Je pense que cela rapprochera beaucoup plus les équipes et nous verrons certaines des équipes du peloton mener la vie dure aux top teams. Nous aurons un plus grand groupe d’équipes compétitives."
"L’année dernière, nous nous attendions à ce qu’une Mercedes ou une Red Bull gagne, à moins que quelque chose de miraculeux ne se produise."
"Nous avons la chance d’avoir un certain nombre de grands pilotes - Lando Norris, Charles Leclerc et Carlos Sainz, George Russell maintenant dans la Mercedes. N’importe quelle combinaison de pilotes pourrait nous donner une excellente saison."
"Bien qu’il y ait eu une petite bataille entre McLaren et Ferrari l’année dernière, à leur place, j’aurais fait la même chose, j’aurais misé tout ce que je pouvais sur 2022."
En plus de rapprocher les équipes, ces nouvelles F1 doivent aussi permettre aux meilleurs pilotes de se démarquer. Pour Nikolas Tombazis, le responsable des monoplaces à la FIA, le pari sera réussi.
"Nous pensons que la qualité de roulement et les caractéristiques qui rendent une F1 plus facile à conduire ne sont pas nécessairement des choses qui doivent être entretenues. Nous voulons que les pilotes fassent la différence et nous voulons que les voitures soient difficiles à conduire et non faciles."
"Ce n’est jamais facile, mais certains aspects qui rendent les voitures plus agressives à conduire sont assez importants. Les retours que nous avons eus, en simulateur et en piste (Aston Martin) prouvent que ce sera le cas."
Lando Norris a exprimé des craintes pour ces F1 très proches du sol : qu’il ne soit plus possible d’utiliser les vibreurs de manière agressive et donc de normaliser un peu plus les trajectoires de chacun
"Oui, les ingénieurs ont déterminé qu’il est avantageux de rouler plus bas avec l’effet de sol. Nous surveillerons cette situation, mais nous ne pensons pas que ce soit une source de préoccupation sérieuse."