Ross Brawn est toujours confiant quant à l’objectif de permettre aux F1 de mieux se suivre en 2022. Selon le manager de la discipline, il sera possible de le faire grâce à la nouvelle physionomie des flux d’air.
"La raison principale pour laquelle nous avons pu obtenir cette meilleure aptitude à la course est la façon dont le flux se forme autour de la voiture" explique Brawn.
"Nous prenons le flux sous la voiture, et surtout à travers le centre de la voiture, alors que les voitures actuelles poussent le flux sur les côtés."
"En poussant le flux latéralement, il reste bas et impacte vraiment la voiture derrière. Nous canalisons le flux à travers le centre de la voiture par deux tunnels, de part et d’autre des deux roues intérieures, puis nous l’envoyons très haut sur l’arrière de la voiture. C’est un écoulement d’air complètement différent."
La F1 a compris d’où venait le problème en testant les limitations des voitures 2021 : "Nous avons découvert en faisant ce processus, en faisant cette analyse, que même les voitures étant côte à côte perdaient beaucoup de performance.
"Lorsque vous entriez dans un virage et que vous êtes côte à côte avec une autre voiture, vous perdiez en fait beaucoup de performance parce que les voitures poussaient le flux d’air vers l’extérieur. Dès qu’il y a une voiture à côté, c’est perturbé, ça ne fonctionne pas correctement."
"Pour vous donner une idée des chiffres, la voiture actuelle, lorsqu’elle est à deux longueurs de voiture derrière, perd la moitié de ses performances, la moitié de son appui aérodynamique. La nouvelle voiture conserve environ 85 %, donc elle perd 10 % ou 15 % de ses performances, c’est une différence énorme."