Les choses sont maintenant très claires du côté de la FOM : le directeur sportif de la F1, Ross Brawn, a assuré que si même une seule équipe manquait à l’appel à cause du coronavirus, un Grand Prix ne pourrait pas se tenir.
Les restrictions imposées aux personnes de certains pays, l’Italie notamment pour le moment, menacent le personnel et la logistique de Ferrari, Alfa Romeo, AlphaTauri ou encore Pirelli.
Depuis aujourd’hui, le Bahreïn impose une quarantaine d’une durée de 14 jours pour les Italiens, même si la FOM et les organisateurs tentent de faire passer un dispositif spécial pour le personnel de la F1 dans ce pays.
"Si une seule équipe ne peut arriver dans un pays, nous ne pourrons pas y tenir la course," prévient Ross Brawn, interrogé par Reuters.
"Cela serait injuste. Bien entendu, si une équipe décide d’elle-même de ne pas aller quelque part, c’est autre chose, c’est sa décision. Mais si une équipe est empêchée de se rendre à une course à cause de la décision d’un pays, il est alors difficile de tenir une compétition juste."
Brawn reconnait que la FOM a demandé aux équipes de "minimiser le nombre de personnes dans le paddock" pour ces premières courses et que le cas du Vietnam est aussi inquiétant.
"Ils veulent le Grand Prix et protéger leur population en même temps. Nous essayons de trouver des solutions pour que tout le monde soit à l’aise, avec de bons arrangements."
Cela confirme l’information que nous vous rapportions en primeur ces dernières heures : des vols spéciaux ont été affrétés et des escortes privées seraient mises en places entre les aéroports, les hôtels et les circuits.
"Il y a beaucoup de choses qui bougent en ce moment, et ça change de jour en jour. C’est difficile d’avoir une solution définitive pour chaque course maintenant mais nous allons trouver des solutions."