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Brown compare Verstappen à ’un personnage de film d’horreur’

Le type qui surgit de nulle part... ou presque !

Par Franck Drui - 28 novembre 2025 - 13:34
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La menace Max Verstappen n’a jamais disparu. C’est, en tout cas, la conviction de Zak Brown. Le PDG de McLaren a livré une comparaison pour le moins imagée afin de décrire le retour du Néerlandais dans la lutte pour le championnat du monde : celle d’un antagoniste de film d’horreur, impossible à faire disparaître.

Après une première partie de saison irrégulière, Verstappen a retrouvé une dynamique redoutable depuis la trêve estivale, remportant quatre des sept derniers Grands Prix. Et son statut d’outsider a pris une tournure bien plus sérieuse après la disqualification de Lando Norris et Oscar Piastri lors du Grand Prix de Las Vegas.

Résultat : le quadruple champion du monde ne compte plus que 24 points de retard sur Norris, leader du classement, à deux manches de la fin.

Invité du podcast Sports Agents, Zak Brown a dressé un portrait très éloquent de Verstappen, qu’il considère comme un danger permanent.

"Il est comme ce type dans un film d’horreur," a lancé Brown.

"Juste au moment où tu crois qu’il ne revient pas… il revient."

"C’est un talent incroyable. Il ne fait jamais d’erreurs. Il saisit chaque opportunité."

L’écart de Verstappen avec la tête du championnat dépassait les 100 points à la fin août, lorsque Piastri s’était imposé lors du Grand Prix des Pays-Bas. Mais pour Brown et McLaren, les chiffres n’ont jamais suffi à les rassurer sur le sort du championnat.

Le patron de McLaren explique que son équipe n’a jamais considéré le titre comme acquis, même avec une avance supérieure à cent points.

"Nous n’avons jamais pensé qu’il était hors du coup," insiste Brown.

"Quand on avait 104 points d’avance sur Max, beaucoup de gens pensaient : ’c’est plié’. Nous n’avons jamais pensé que c’était plié, et nous voilà aujourd’hui."

Pour Brown, rien n’est jamais figé en sport. Il cite même un exemple venu d’une autre discipline.

"C’est ça le sport. Combien de fois a-t-on vu ce genre de scénario ? Je ne sais pas si vous avez suivi les World Series (baseball) : ça semblait terminé… jusqu’à ce que ça ne le soit plus."

La finale entre les Blue Jays de Toronto et les Dodgers de Los Angeles s’est en effet déroulé en sept matchs avec des scénarios de fou !

Pour McLaren, secouée par la disqualification de Las Vegas, Brown refuse de se laisser envahir par les conséquences émotionnelles d’un seul événement.

"C’est pour ça qu’on ne se met pas trop à paniquer pour une seule situation. C’est juste du sport : tu apprends, tu vis avec, tu continues. S’inquiéter de Las Vegas aujourd’hui ne nous rendra pas plus rapides demain."

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