La F1 a reçu de l’argent de sa société mère, Liberty Media, et a distribué une avance sur les revenus aux équipes pour les aider dans cette période de crise liée au coronavirus.
Zak Brown, président de McLaren, est satisfait de cela - même s’il affirme que son équipe n’a pas sollicité d’avance - mais rappelle aussi que c’est une preuve de la mauvaise santé financière de la F1.
"Cela démontre le besoin dans lequel se trouve le sport" prévient l’Américain. "Je suis heureux qu’ils aient décidé d’aider les équipes, et ça a aidé, car ceux qui empruntent de l’argent achètent du temps."
Brown a aussi tenu à rappeler que les équipes, en demandant la baisse des budgets plafonnés, ne cherchent pas à faire du profit, mais bien simplement à survivre : "Ce n’est pas une question de profit. Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’équipes, voire aucune aucune, qui font des bénéfices."
"Je ne crois pas que les gens impliqués en F1 soient là pour faire du profit, je pense qu’ils sont là pour apporter de la valeur à la franchise. Chaque équipe a des raisons différentes d’être en F1 et une grande partie de cela consiste à apporter de la valeur à d’autres entreprises, que ce soit le secteur des boissons ou celui des voitures de route."
"Mais comme vous le savez tous, le partage des revenus va être amélioré. L’équipe la plus performante obtient cinq fois plus que l’équipe la moins bien dotée. Je suggère donc, si ce n’est pas une question de rentabilité, de revoir une fois de plus la répartition de l’économie de notre sport."
Il désigne la ligue officielle de football américain comme l’un des meilleurs sports sur le plan de la répartition des revenus, ainsi que sur l’égalité des chances pour les équipes de gagner le Super Bowl.
"Si nous cherchons ce qui est probablement l’une des formes de sport les plus réussies et la répartition des revenus la plus équilibrée, je pense qu’il faut regarder la NFL comme un modèle qui, bien qu’elle ait de grandes et de petites équipes, offre aux petites équipes la capacité de gagner le Super Bowl et, de temps en temps, elles le font."