Zak Brown est devenu président de McLaren au moment où la relation avec Honda était au plus bas, et a notamment dû gérer la terrible saison 2017 de l’équipe. L’Américain avoue qu’il ressent beaucoup de pression à son poste, mais s’en accommode très bien.
"Je me sens sous pression tous les jours" lance Brown. "J’ai senti que j’avais cela aussi dans mon ancienne entreprise, car la pression est une source de motivation pour moi. Je l’accueille avec plaisir, vous savez, il faut se réveiller chaque jour en étant déjà à fond."
"Je sens que j’ai du soutien en interne chez McLaren. Ce n’est pas une pression négative, il y a des fois où c’est très frustrant, surtout l’an dernier, quand on arrivait en sachant déjà que ce serait très difficile. Ce n’est pas une manière amusante d’aller courir."
Heureusement, les choses ont déjà progressé chez McLaren : "Je m’amuse bien plus maintenant. Mais la pression est aussi forte aujourd’hui qu’elle l’était il y a un an, ou quand j’ai lancé mon entreprise il y a 20 ans."
Il se veut cependant optimiste pour la suite, à commencer par la fin de saison : "Il y a encore du chemin, même simplement cette saison. Mais je suis heureux des progrès effectués."
"Une des raisons pour lesquelles nous avons annoncé nos pilotes tôt, c’est parce que nous voulions nous occuper de nos affaires et garder la tête baissée, travailler et ne pas être impliqués dans la ’silly season’ ou tout ce qui est politique, pouvoir simplement faire notre travail."