McLaren a été la première des équipes de Formule 1 basées en Angleterre à annoncer la mise en place du chômage partiel selon le dispositif spécial mis en place par le gouvernement de Boris Johnson.
Il faut dire que l’équipe de Woking a aussi beaucoup d’employés pour la construction de ses voitures de routes, une activité qui était déjà fortement ralentie avec l’arrivée de la crise du coronavirus en Europe.
Zak Brown reconnait aujourd’hui que "c’est l’une des décisions les plus dures que j’ai eu à prendre" mais que McLaren n’avait pas le choix. Même si les comptes restent encore assez sains pour le moment pour l’ensemble du groupe, l’arrêt de l’activité F1 pourrait coûter très cher.
"Même si nous sommes une équipe très bien financée, tout le monde a ses limites. Et pour la F1, ce n’est pas un secret que nous perdons beaucoup d’argent ans courir. Mes actionnaires veulent que la F1 crée de la valeur. Donc on ne peut pas se permettre de creuser encore plus le déficit."
"Je n’ai pas un chéquier illimité, c’était donc une chose responsable à faire. Pour être franc, je suis déçu mais pas surpris que beaucoup d’autres équipes n’aient pas suivi."
"Je sais que certaines l’ont fait sans le dire mais certaines non. C’est un vrai danger en F1 quand vous faites l’autruche pour cacher les problèmes ou préserver les apparences. Ce n’est pas le moment de se voiler la face."