Martin Brundle estime que la saison de Formule 1 sera tout aussi représentative du niveau du plateau si elle ne fait que 15 ou 16 courses, et non les 22 comme prévu initialement avant la pandémie de Covid-19.
"Le championnat a besoin d’un minimum de huit courses et d’un maximum de 22 courses, ce qui ne va clairement pas se produire" a déclaré l’ancien pilote devenu consultant.
"Je pense que si nous courons, je peux voir environ 16 ou 17 courses, en faisant un calendrier court et intense, des enchaînements de trois ou quatre courses, une semaine de repos, puis la même chose."
Si de tels enchaînements devaient se produire, il faudrait adapter le calendrier : "Ils raccourciront les week-ends, peut-être sur deux jours au lieu de trois."
"L’idée de courir mais de ne pas avoir de public, pour des circuits comme Silverstone, c’est impossible, car ils feront faillite. Nous devons attendre jusqu’à pouvoir avoir un public."
Le Britannique rappelle que le champion n’en sera pas moins méritant : "Mais je pense qu’il y a une chance d’avoir une saison représentative de F1, et rappelez vous qu’à l’époque de Stirling Moss et Juan Manuel Fangio, il y avait sept ou huit courses par saison."
"A l’époque où je courais, avec Michael Schumacher et à l’époque d’Ayrton Senna, nous avions 15 ou 16 courses et personne n’était moins impressionné par ces grands champions, qui avaient moins de course par saison."