Pour Christian Horner, il est important que la F1 sache rapidement comment l’affaire du budget dépassé sera conclue.
Bien évidemment le directeur de Red Bull Racing n’aime pas voir son équipe trainée dans la boue depuis deux semaines mais l’affaire peut durer.
"Je pense qu’il est dans l’intérêt de tout le monde, dans l’intérêt du sport, dans l’intérêt de la Formule 1, de résoudre cette situation le plus rapidement possible. Je pense qu’il y a beaucoup de leçons à en tirer," confie-t-il.
"Quelles pénalités ont été proposées ? Quelles sanctions ? Je ne peux pas vous dire qu’évidemment, c’est une discussion confidentielle entre nous et la FIA. Mais nous allons défendre notre point de vue et nous sommes prêts à aller jusqu’au bout. Nous espérons une fin rapide, sinon cela prendra des mois car nous n’avons pas triché."
Dans quelle mesure est-il important que nous n’ayons pas la même situation dans 12 mois ?
"Je pense que c’est extrêmement important. Nous ne pouvons pas attendre et être en octobre, novembre pour connaître le résultat d’un championnat de l’année précédente."
"Je pense que la FIA cherche à mettre les ressources nécessaires pour gérer cela parce que je pense que ce dont vous devez vous souvenir, c’est que cet ensemble de règlements a été imposé à la FIA, que cela est finalement tombé sur elle de faire la police malgré l’armada de comptables. La complexité les a probablement pris par surprise au cours des 18 derniers mois."
"Pourquoi ? A cause de l’envergure de certaines équipes et la complexité de celles-ci, de leur fonctionnement. Ils ont fait de leur mieux avec les ressources dont ils disposent, mais nous sommes assurés que le processus sera beaucoup plus rapide l’année prochaine."
Est-ce que le fait d’être reconnu en infraction sur 2021 l’inquiète pour sa soumission pour 2022 ? Les mêmes erreurs ont-elles été commises ?
"Cette année est surtout un défi avec les coûts énergétiques et tout ce qui y est associé. Si je regarde les faits, Max Verstappen a eu le moins de dommages de tous les pilotes sur la grille. Sergio Perez est certainement au bas de l’échelle."
Si je regarde le nombre de développements par rapport à certains de nos rivaux, nous sommes nettement en dessous. Si je regarde la quantité de pièces que nous apportons, si je regarde où nous en sommes en termes de fret, nous sommes probablement la sixième ou la septième équipe en termes de volume."
"Donc, après avoir traversé ce processus, on ne peut jamais dire que vous êtes pleinement confiant, mais je ne peux pas croire, lorsque nous examinons les autres que nous soyons en décalage avec eux."