Mohammed Ben Sulayem estime que les sanctions à l’encontre de Red Bull après le dépassement du plafond budgétaire étaient équilibrées et logiques. Le président de la FIA révèle toutefois que les autres équipes voulaient des punitions plus lourdes pour l’équipe championne du monde 2022.
"Je pense qu’il y a eu un équilibre" a déclaré Ben Sulayem. "Mais nous avons beaucoup appris et une grande révision est en cours. Si vous regardez les autres équipes, elles diront que nous avons été légers avec Red Bull."
"Certaines d’entre elles veulent qu’ils soient pendus et ils veulent voir du sang. Alors, où faut-il tirer la sonnette d’alarme ? Je veux dire, nous devons être justes aussi. Est-ce que nous voulons nous débarrasser d’eux, ou voulons-nous les redresser et ne recommencent pas ?"
En revanche, il aimerait que les résultats des bilans arrivent plus tôt : "La seule chose que je dirais, c’est que ce que nous avons fait en septembre ou octobre, il faudrait le faire plus tôt. Mais comme il s’agit de la première année, nous avons beaucoup appris. Et nous apprenons encore. Donc il vaut mieux le faire en mai, pas en octobre."
D’autres recrutements à venir
Le président assure aussi que la FIA va recruter du personnel pour mieux contrôler l’ensemble des budgets. C’est un cabinet externe qui fait les bilans et les audits, mais la FIA veut aussi assurer une meilleure
"C’était la première année du Règlement Financier, le contrôle est très difficile. Et c’est pourquoi nous avons également discuté des employés, trois de plus dans le secteur financier, trois de plus dans les châssis et les moteurs."
"Il y aura donc d’autres recrutements à venir. Si vous n’avez pas la main d’œuvre et les personnes compétentes pour faire la police, à quoi bon avoir ce règlement ? Je pense qu’il y a eu un équilibre entre les finances et les sanctions sportives."