Marcin Budkowski, le directeur sportif d’Alpine F1, juge que le plus gros problème des Qualifications Sprint est le manque de stratégie. Selon lui, c’est le pire élément pour figer des écarts qui peuvent être parfois conséquents.
"Je pense que c’est bien, pour être honnête. Je pense que c’était excitant pendant les deux premiers tours et ensuite ça s’est stabilisé" a déclaré Budkowski sur le Sprint de Monza. "En réalité, quand ça se stabilise, c’est parce qu’il y a très peu de stratégie sur le moment de l’arrêt au stand."
"Il y a un peu de stratégie dans le choix des pneus, si vous optez pour le composé plus tendre et qu’il se dégrade plus vers la fin des 17-18 tours, cela peut faire une différence."
"Mais il n’y a pas de stratégie à deux arrêts ou autre, ce qui ajoute normalement beaucoup à la course. Donc quand ils sont en position et que les écarts commencent à se creuser, c’est un risque."
Budkowski voit un intérêt dans le format du week-end mais rappelle que jusqu’ici, les deux Sprint disputés à Silverstone et Monza n’ont pas accouché d’un spectacle exceptionnel.
"Nous avons eu un peu plus d’action à Silverstone parce que nous avons dépassé quelques voitures et ensuite nous avons dû défendre. En réalité, nous étions à la télévision pendant les deux tiers de la course parce qu’il ne se passait pas grand-chose ailleurs. C’est le risque."
"Ce n’était pas une procession parce qu’il y avait de l’action au début. Chaque fois que vous prenez un départ en Formule 1, c’est une bonne occasion que des choses se passent. Je ne suis pas sûr qu’il se passe grand-chose après ça."
"Avec le format sur trois jours, vous avez toujours les qualifications, vous avez toujours la course, et vous n’avez pas les essais qui, pour le public, ne sont pas très excitants."