Il serait facile d’éprouver de la déception face à la cinquième place au classement constructeurs d’Alpine F1 en 2021. Mais l’équipe, qui n’a que très peu développé sa voiture depuis 2019 en prévision du nouveau règlement, continue de se mettre en place pour 2022 et le nouveau règlement.
"Il y a beaucoup de choses en cours pour l’année prochaine et c’est probablement l’hiver le plus important pour cette équipe depuis le retour de Renault" a déclaré Marcin Budkowski, le directeur sportif. "C’est la première voiture que nous concevons avec le plafond budgétaire."
"Nous sommes en dessous, donc cela n’a pas d’impact sur nous, mais ça en a sur nos concurrents. En termes relatifs, cela nous donne une meilleure plateforme et une meilleure position."
Des changements ont lieu, mais Budkoswski ne veut pas que son équipe soit distraite : "Il s’agit aussi d’une remise à zéro de certains secteurs de l’équipe qui fonctionnent beaucoup mieux, et je suis impatient de voir ce qu’ils vont faire. Je pense donc qu’à ce stade, l’équipe devrait se concentrer sur ce point."
"En tant que membre du management supérieur de l’équipe, mon rôle est de la protéger des rumeurs. Ce dont je veux que les gens parlent à la machine à café, c’est comment faire pour que la voiture aille plus vite, pas de qui fait quoi ou à quoi ressemblerait la structure de gestion."
Laurent Rossi, PDG d’Alpine, abondait en son sens le mois dernier : "Ce n’est pas conforme à ce que nous voulons. Je veux clairement que l’équipe se batte pour les podiums et gagne d’ici la fin du prochain règlement, c’est-à-dire 2024 ou 2025, selon quand arrivera le nouveau règlement moteur."
"Mais pour y parvenir, nous devrons faire évoluer un peu l’équipe. Nous sommes passés de la neuvième à la cinquième place, avant le plateau que nous avons atteint et maintenu au cours des dernières années."
"Mais maintenant, pour passer à l’étape suivante et devenir la meilleure des équipes, plutôt que simplement la meilleure des autres, il y a besoin d’une autre évolution."