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Buenos Aires et Bahreïn : quand la F1 reportait aussi ses débuts de saison…

Mais pour des raisons bien différentes – et à une échelle moins importante

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La pandémie de coronavirus, après un imbroglio tragique, a donc conduit à l’annulation (officiellement au report) du premier Grand Prix, à Melbourne – et de tous les suivants, jusqu’à ce que la pandémie soit maîtrisée.

Est-ce la première fois, dans l’histoire de la F1, que le Grand Prix inaugural est reporté ? Non : en 1995, le Grand Prix d’Argentine, qui devrait ouvrir aussi la saison, fut à son tour reporté, mais pour des raisons moins préoccupantes que le dernier rendez-vous de Melbourne.

Fin 1994, le Grand Prix devait déjà se tenir dans les derniers temps de la saison. Mais la rénovation de l’Autodromo Juan y Oscar Galvez n’avait pu se terminer dans les délais. C’est donc à Adélaïde que s’était tenue la finale, avec le dénouement entre Michael Schumacher et Damon Hill, marquant la première couronne de l’Allemand.

Malgré tout un hiver de travaux, le circuit argentin n’était toujours pas vraiment terminé début mars – alors que la course devait se tenir le 12, et la saison fut alors débutée au Brésil (photo).

Dans la foulée, Buenos Aires put obtenir un dernier délai, après la survenue d’un autre événement imprévisible…

En effet, le 17 janvier, à Hyogo, près de Kobé au Japon, un séisme puissant fit 6000 victimes et détruisit en grande partie le circuit international de Tanaka. Par conséquent la course qui devait s’y tenir, le 16 avril, dut être reportée eu 11 octobre, à la suite du Grand Prix prévu à Suzuka (le circuit de Tanaka organisait le feu Grand Prix du Pacifique). Pour la petite histoire, c’est sur ce circuit de Tanaka que Michael Schumacher verrouilla son second titre de champion.

Il restait désormais cinq semaines à combler entre la deuxième épreuve du calendrier, à Interlagos, et la troisième, à Imola. Pour ne pas que ces écarts soient trop importants, Buenos Aires put obtenir le report du Grand Prix au 12 avril.

Grâce à ce dernier délai, le Grand Prix d’Argentine put finalement se tenir. Ce fut Damon Hill, sur sa Williams-Renault, qui l’emporta.

Plus récemment, en 2011, la première course de la saison, qui devait se tenir à Bahreïn, fut elle aussi annulée, en raison des manifestations massives, dans le cadre des printemps arabes, qui eurent lieu contre le pouvoir bahreïni. Le Grand Prix d’Australie récupéra alors la première place au calendrier.

Bahreïn ne fut initialement que reporté, mais faute de place dans le calendrier, l’épreuve fut définitivement annulée… Neuf ans plus tard, Bahreïn devrait ainsi connaître le même sort – mais bien sûr pour d’autres raisons.

En revanche, il est clair que l’annulation ou le report, pour cas de force majeure, de six, sept ou huit Grands Prix est du jamais vu dans l’histoire de la discipline. La saison 2020 restera longtemps dans les annales…

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