Jenson Button n’est pas mécontent de ne plus être pilote de F1, avec un calendrier des plus intenses à 23 courses cette année. Le champion du monde 2009 reconnait qu’il adorerait continuer à piloter, mais explique que le décalage horaire est parfois difficile à tenir.
"Si j’étais pilote en ce moment, je dirais que c’est vraiment difficile. Désolé mais pour moi les décalages horaires et les miles aériens, c’est une vie tellement stressante. Et je mentirais aussi un peu en disant ça parce que c’est le meilleur travail du monde."
"Croyez-moi, quand j’ai quitté la F1, je pensais : ’Je vais me détendre, ça va être génial’, mais la vie est beaucoup plus stressante maintenant, surtout parce que j’ai des enfants !"
"Un pilote de F1 a le travail le plus facile au monde, c’est vraiment le cas, mais, plus sérieusement, c’est stressant avec les voyages et, parce que vous devez être au top de vos performances tout le temps, le décalage horaire vous fait vraiment mal."
"Mais, en tant que pilotes, nous sommes assez bons pour savoir comment entrer dans un nouveau fuseau horaire. Aller de Bakou à Miami était cependant difficile - c’était huit heures à se prendre dans la face - et vous n’avez que quelques jours pour vous glisser dans le nouveau fuseau horaire. Et pas deux semaines."
Button rappelle que tout est pensé pour une acclimatation la plus rapide possible : "Ils disent qu’il faut normalement une heure par jour pour s’acclimater à un fuseau horaire. Mais ils ont leurs kinés et leurs nutritionnistes, qui leur disent quand dormir, quand manger, etc."
"Donc, tout est prévu pour eux. Ils s’entraînent également, mais pas vraiment d’entraînement intense, ils s’assurent de descendre du vol et de mettre immédiatement les baskets et de sortir courir, juste pour faire circuler le sang et travailler les muscles à nouveau après un long vol."