Le ton est monté à l’arrivée du Grand Prix de Monaco du côté de Mercedes F1, probablement frustrée par le résultat de la course.
Toto Wolff, directeur de l’équipe championne du monde, promet déjà du rififi... hors piste à Bakou, dans deux semaines, à propos des ailerons arrière flexibles des Red Bull de Max Verstappen et Sergio Pérez.
Ces ailerons sont sans impact ou presque à Monaco mais, au Grand Prix d’Azerbaïdjan, cela pourrait valoir jusqu’à 6 dixièmes au tour. Pour Mercedes F1, pas question d’attendre les tests renforcés de le FIA après la prochaine course : les images filmées à Barcelone démontrent clairement (selon Mercedes) que Red Bull ne respecte pas les règles concernant la rigidité des parties aérodynamiques.
"Si l’affaire des ailerons de Red Bull continue à Bakou et qu’ils ont l’avantage que nous avons vu, alors nous irons voir les commissaires. Et si ce n’est pas assez, nous irons au Tribunal d’Appel International de la FIA. Si nous ne le faisons pas, la situation va dégénérer," explique Wolff.
Les tests statiques de la FIA sont une chose, le comportement sur le circuit en est une autre selon Wolff. Mais que répond donc Wolff sur le fait que ses ailerons avant seraient flexibles selon Red Bull ?
"Nous les avons analysés et le comportement est le même chez nous que chez Red Bull. Ce sont des lamelles fines, la résistance n’est pas la même avec ces charges."
"Mais bon nous pouvons bien protester l’un contre l’autre sur l’aileron avant ! Ce qui est clair c’est que leur aileron arrière se plie bien plus qu’il ne le devrait sous le poids de la charge aérodynamique."
"Pour l’instant nous sommes laissés dans le flou de nouveaux tests qui seront introduits après Bakou. C’est comme ça mais nous sommes assez solides concernant notre position sur le plan réglementaire. Nous en parlerons en temps voulu, aujourd’hui n’est pas encore le moment."