Après avoir roulé pour la première fois à bord d’une Formule 1 à Silverstone au mois de Juin, le pilote de l’académie Alpine F1 Olli Caldwell a évoqué son expérience au volant de l’A521 de l’année dernière.
Il revient également sur ses premiers contacts avec la structure française, à l’heure où la gestion de l’avenir d’Oscar Piastri pose question...
"C’était aux alentours de la mi-saison l’année dernière. Je pense que les discussions avec Alpine et mon manager ont débuté autour de Budapest la saison passée," a révélé Caldwell, actuellement 19e du championnat de F2.
"Il y avait quelques clauses de performance pour l’année dernière, puis j’ai signé avec eux. Je ne me rappelle pas quand, c’était assez tôt et l’annonce a eu lieu en janvier. Mais je suppose que les discussions ont débuté après la signature de ce contrat initial. Je dirais donc que vers décembre ou janvier, j’étais à peu près sûr que j’allais effectuer un test en F1."
Le Britannique âgé de 20 ans a pu comparer les grandes différences qui existent entre une F1 et une F2, notamment dans les virages.
"Honnêtement, je me suis rapidement habitué aux virages lents qui ne sont pas très nombreux à Silverstone, il n’y a que les virages 3, 4, 16 et 17 qui sont ainsi. Dans ces courbes, j’étais proche de la référence mais, dans les virages rapides, c’est un tout autre monde comparé à la F2."
"En pilotant avec ces pneus de 13 pouces, vous pouvez vraiment combiner beaucoup de choses. Par exemple, au virage 9 vous passez à fond en F1, tandis qu’en F2 il y a un gros freinage puis vous levez le pied de l’accélérateur. Je ne dirais pas que c’est ce qui m’a posé le plus de problèmes, mais c’est là que j’ai dû le plus m’adapter par rapport à la F2."
Pour se préparer à son roulage de Silverstone, Caldwell s’entrainait dans un premier temps sur le jeu vidéo F1 2021.
"Avant toute chose, j’ai piloté à Silverstone sur le jeu F1 2021. J’ai ensuite passé une journée entière dans le simulateur d’Alpine, ce qui était génial. La manière dont la voiture se comporte est très réaliste. J’ai donc pu me faire une bonne idée avant de prendre la piste."
"Avec le simulateur, le plus important était d’apprendre comment changer le comportement de la voiture depuis le volant. Car à bord d’une F1, vous avez de nombreux interrupteurs et cadrans à changer. C’était très réaliste de ce point de vue là, mais bien sûr, le simulateur ne peut reproduire les 6G ou 7G que vous prenez à Maggots et Becketts."
Une fois en piste, Caldwell voulait "accomplir le maximum de tours possible. L’autre objectif était ensuite d’apprendre les différents modes de puissance moteur entre la qualification et la course. Nous avons effectué deux ou trois relais de course tout en apprenant à gérer tous ces boutons sur le volant."
Le Britannique pourrait reprendre le volant de l’A521 plus tard dans la saison : "S’il y a un autre test, il s’effectuera durant la trêve estivale ou plus tard dans l’année."