Le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, a révélé que le calendrier de 23 courses prévu pour l’année prochaine va bientôt être révélé, que ce calendrier se finira plus tôt et qu’un tiers des courses pourraient inclure des qualifications sprint.
Pour une révélation complète du calendrier 2022, il faudra attendre "au moins le 15 octobre" mais l’Italien a déjà divulgué des détails clés, comme une fin de saison à la mi-novembre.
Il faut en effet éviter la Coupe du monde de football au Qatar, qui se déroulera en hiver.
"Je peux anticiper que, bien sûr, le calendrier sera de 23 courses. Bien sûr, nous serons très respectueux des réglementations Covid émises dans le monde par les différents gouvernements. Mais c’est notre objectif que la F1 puisse donner ce signe d’espoir et retrouver de la normalité dans son calendrier."
"L’idée est de s’assurer qu’il y a le bon rythme pour le calendrier. Il y a bien sûr des considérations liées aux périodes logistiques. Une chose que je peux vous dire, sans trop révéler, c’est que l’année prochaine la saison commencera mi-mars et se terminera mi-novembre."
Le nouveau format F1 Sprint sera utilisé "sur un tiers du calendrier 2022".
Selon Domenicali, le succès de ces week-ends de trois jours a conduit la F1 à envisager d’utiliser beaucoup plus le format en 2022, peut-être sur sept ou huit manches.
"Nous avons dit au début de l’année qu’il y aurait trois tests cette année pour nous assurer que nous avons le bon plan pour l’avenir. La grande majorité des commentaires que nous avons reçus étaient très positifs. Les promoteurs sont très contents car il y a quelque chose de nouveau et d’important le vendredi, en plus du samedi et du dimanche."
"Nous recevons ces retours positifs, pour l’année prochaine nous avons un grand plan où nous prendrons également en compte les points soulignés par les personnes qui n’ont pas aimé ce format. De manière générale, cela a été un succès incroyable."
"Je peux dire que nous n’irons pas partout avec le format de qualification Sprint. C’est quelque chose que nous voulons garder pour un tiers des courses plus ou moins, avec une manière différente de donner des récompenses et des points, sur des circuits spécifiques où cela ferait la différence."
"Il y a donc beaucoup de matière à réflexion. Nous impliquerons toutes les parties prenantes : diffuseurs TV, pilotes, équipes, promoteurs et fans. Nous n’oublions pas que notre rôle est de prendre la bonne décision et de considérer tous les points et points de vue de tout le monde."