En 2022, en mai ou en juin, la Formule 1 accueillera un nouveau Grand Prix dans son calendrier, celui de Miami aux Etats-Unis.
En Europe, certains craignent déjà que ce soit le circuit de Barcelone qui en fasse les frais, mais l’événement serait plutôt couplé à celui du Canada, ce qui pourrait contraindre Bakou, qui accueille le Grand Prix d’Azerbaïdjan, à changer de date.
Pour le promoteur, pas d’inquiétude à cette heure : l’organisation en juin semble pour l’instant assurée, alors qu’en 2018/2019, la course se déroulait plutôt en avril.
"En 2016, nous avons déjà été couplés au Grand Prix du Canada, et cela aurait dû être le cas cette année encore. Cela n’a pas posé de problème. Alors Bakou - Miami ou Bakou - Canada, cela ne changera pas grand chose, les distances à parcourir sont presque les mêmes," explique le directeur du circuit de Bakou, Arif Rahimov.
"Si Miami a lieu en juin, ils peuvent être couplés au Canada, ce qui est logistiquement possible et moins compliqué, bien entendu, que Bakou - Canada. Mais nous ne savons pas encore quelles courses seront encore là en 2022. C’est trop difficile de spéculer sur l’an prochain alors que cette année est déjà incertaine."
Le calendrier de la Formule 1 continue de s’étendre, avec 23 courses programmées cette année et 23 attendues à nouveau en 2022, mais Rahimov indique que cette croissance n’est pas une menace pour l’Azerbaïdjan à moins que des événements ne soient ajoutés dans les territoires voisins.
"Je pense que pour les fans sur place pour un Grand Prix, cela dépend des régions. Si nous avons 25 courses mais cinq aux Etats-Unis... je n’ai pas beaucoup de spectateurs venant de cette partie du monde. Mais si nous avons cinq courses ajoutées au Moyen-Orient, ce serait un problème pour nous, je suppose, ou dans les pays de la CEI [Communauté des États Indépendants], car nous avons beaucoup de spectateurs de Russie, s’ils sont détournés vers un autre pays voisin, cela poserait problème."