Calvin Lo continue d’étudier une possible entrée en F1. Le milliardaire de Hong Kong veut toujours investir dans un projet de Formule 1, alors qu’il possède déjà des parts de Williams via Dorilton. Il explique qu’il aimerait inscrire une nouvelle entité.
"Je suis en train de discuter sérieusement de la possibilité de m’engager" explique-t-il à The Independent. "Il y a en fait pas mal de propositions devant moi en ce moment pour voir comment je peux participer. La F1 a besoin de plus d’équipes."
"Il y a trop de talents dans le sport automobile pour ne pas avoir plus d’équipes. Mais quand je regarde tout cela, je me dis que c’est très ambitieux, absolument très ambitieux. Pourtant, j’aurais aimé être impliqué financièrement."
Les candidatures pour constituer une 11e équipe se terminent ce dimanche, mais Lo ne veut pas juste investir, il aimerait réussir dans un projet durable, et qui représenterait l’Asie.
"Je ne me laisserai pas entraîner dans un cercle vicieux qui m’empêcherait d’atteindre ces objectifs financiers. Mettre de l’argent dans l’équipe n’est pas la partie la plus difficile. C’est de s’assurer qu’elle est durable, sinon c’est gênant pour tout le monde."
"C’est très complexe, même avec un groupe de personnes bien établies, avec tous les sponsors et les détails. Mais il y a tellement de potentiel dans cette partie du monde - ce serait tellement avantageux pour la communauté asiatique et pour l’écosystème de la F1."
Replacer l’Asie sur la carte de la F1
L’homme d’affaires insiste sur l’importance que revêt l’Asie pour la Formule 1 : "Pour que la F1 devienne vraiment mondiale, nous ne pouvons pas oublier cette partie du monde. Il y a des courses, mais la pénétration n’est pas élevée et c’est du gâchis."
"J’aimerais avoir une équipe asiatique basée dans le delta de la rivière des Perles [la région la plus riche du sud de la Chine]. Les premières saisons seraient difficiles, mais il est important pour le sport d’avoir plus d’exposition et d’engagement ici. Ce serait formidable d’avoir une académie ici."
"Recruter des talents non seulement pour la F1, mais aussi pour l’aéronautique et le droit. Pour les jeunes, être exposé à ce genre de monde pourrait changer la vie de quelqu’un. Avec la nouvelle réglementation de la F1 en 2026 et l’objectif net-zéro en 2030, c’est le moment idéal pour s’impliquer dans les coulisses."
Lo a toutefois assuré qu’il ne serait pas du genre à être omniprésent sur les circuits : "Si je vais en F1, vous ne me verrez pas. Ce n’est pas mon style. C’est aussi en partie lié à mon activité principale et à mon travail avec les clients. À mon avis, plus on est riche, plus on n’en fait pas étalage. Certains le font, mais la plupart ne le font pas !"