Chase Carey a reconnu que la possibilité d’avoir, grâce aux règles sportives publiées pour 2021, un calendrier à 25 Grands Prix n’enchantait guère le paddock de la Formule 1.
Le calendrier passera déjà à 22 courses en 2020, sous le format actuel. Ensuite la FOM pourra aller jusqu’à 25 courses, mais dans le cadre d’un format de week-end légèrement raccourci pour les équipes, en condensant les activités du jeudi le vendredi matin.
"Nous sommes conscients que la fatigue est très présente dans ce sport, et qu’il faut limiter le nombre de courses," admet le patron de la Formule 1 au journal L’Equipe.
"Et nous n’avons pas de chiffre magique. Nous pensons néanmoins avoir encore un peu de marge, même si lorsqu’on interroge une équipe ou un pilote, ils avouent préférer en avoir 21 plutôt que 22 ou 23."
"Mais quand nous avons pris la décision de passer à 22 en 2020, nous avons aussi pris des mesures pour réduire la fatigue. Les essais hivernaux à Barcelone ont été condensés (deux fois trois jours au lieu de deux fois quatre) et les essais en cours de saison ont été réduits."
Ensuite, pour 2021, "nous allons essayer de rendre le week-end un peu moins fatigant en offrant aux écuries plus de flexibilité. L’objectif est de contenter les promoteurs, pour qui il est important d’avoir un week-end de trois jours, les pilotes et les fans."
Une chose est sûre, le calendrier ne passera pas d’un coup de 22 à 25 courses, entre 2020 et 2021. Chase Carey et ses équipes vont soigneusement sélectionner les projets.
"Nous avons des discussions sur tous les continents, sauf l’Antarctique," plaisante l’Américain.
"Bien sûr, notre capacité est limitée, et la demande est supérieure à l’offre. Nous voulons nous assurer qu’une nouvelle course apporte quelque chose de spécial à la F1. Et nous voulons aussi éviter de nous développer aux dépens de nos fondations, de nos courses historiques en Europe. C’est pourquoi Monaco et Silverstone ont été récemment renouvelés sur le long terme."