Le 12 août est censé être la date butoir pour la signature des prochains Accords Concorde : la date de demain approche donc à très grands pas, alors même que Mercedes a fait part de son opposition, en l’état actuel, au projet d’accord. Les conséquences de ce refus pourraient être grandes, mais Christian Horner, du côté de Red Bull, estime lui qu’un accord pourrait être trouvé ces prochains jours.
Devant des investisseurs hier, Chase Carey a fait le point sur cette négociation cruciale pour l’avenir du sport.
Sans évoquer de date, le responsable de Liberty Media confie son optimisme…
« En parallèle de notre retour à la course et de la révision des budgets plafonnés, nous avons décidé de finaliser les discussions autour des Accords Concorde. Nous avons eu des conversations productives avec toutes les parties prenantes, et nous espérons pouvoir conclure cet accord dans un avenir proche et consolider le sport à plus long terme. »
Carey a également confirmé que les équipes n’avaient pas été payées d’avril à juin, pendant la période du confinement, ce qui explique les difficultés de trésorerie de McLaren, Williams, Haas ou autres. Les paiements étant alignés avec les Grands Prix, ils devraient apporter un grand soulagement aux finances des équipes ces prochaines semaines.
« Je pense qu’en grande partie, en termes de paiements, pas dans tous les cas mais je dirais que dans la majorité de nos cas, nous alignons davantage les paiements sur les courses. Ainsi, les paiements avaient été programmés tout au long de la saison qui aurait commencé en mars, évidemment, la saison des courses commence cette année en juillet, c’est un début différent et un rythme différent. Donc, pas dans tous les cas, mais je pense que dans la majorité des cas, nous avons fait en sorte que les paiements soient davantage alignés sur les courses. »
« Cela aura donc certainement un impact [sur les équipes] - mais certainement un impact si nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs de courses envers les personnes qui nous ont payés pour cela. Encore une fois, nous cherchons en quelque sorte à obtenir des paiements, à nous engager davantage dans les courses telles qu’elles se déroulent aujoud’hui. »