Les huit premières courses du calendrier de la F1 en 2020 se dérouleront en Europe, sur six circuits. L’objectif était de réaliser 15 à 18 courses. Dans quelle mesure Chase Carey est-il confiant d’atteindre cet objectif malgré le contexte difficile ?
Le patron de la F1 estime que c’est encore réalisable même si cela va largement dépendre du contexte international en termes d’épidémie et de voyage après l’été.
"Nous le sentons bien. Même si nous évoluons encore en terrain inconnu," commente Carey ce soir.
"Nous continuons à manquer de visibilité au-delà d’un délai assez court. Nous sommes engagés avec tous nos promoteurs et nous sommes en discussion active avec chacun d’eux, et tous ont du mal à avoir la même visibilité."
"Nous n’allons pas donner de délai pour le moment. Avec la fluidité de la situation, un délai créerait des pressions qui pourraient ne pas être justes et réalistes, alors nous pensons à des objectifs. Notre objectif serait d’avoir un calendrier presque final avant la fin du mois de juin, ou, si on ne peut le finaliser, au moins le maîtriser. Nous savons ce que nous aimerions essayer de faire."
D’autres courses pourraient avoir lieu en Europe après Monza. Mugello, Hockenheim, Imola ou d’autres circuits sont dans l’attente, au cas où.
"Nous avons d’autres options si certaines choses ne se peuvent pas se faire," admet Carey, sans citer de noms.
"Nous nous attendons à ce qu’il y ait des courses qui sont sur le calendrier qui ne se produiront probablement pas. Nous avons certainement des options."
"Nous voulons nous assurer que nous faisons les choses correctement, mais la sécurité est toujours une priorité et nous voulons nous assurer d’avoir compris autant que possible ce qui est requis et quels sont les problèmes. Nous devons les traiter et ne pas nous précipiter vers des décisions avant de pouvoir les assumer de la bonne manière."