Récemment, Jean Todt, le président de la FIA, a critiqué la négativité constante relayée par les médias concernant les évolutions des règlements en Formule 1, souvent jugés avant même d’avoir été mis à l’épreuve lors des Grands Prix.
Plusieurs pilotes ont toutefois souligné que les nouvelles dispositions en matière d’aérodynamique ont un effet plus sensible sur le comportement des monoplaces que ne le laissaient entendre les ingénieurs et directeurs techniques pendant l’hiver.
Carlos Sainz, pilote McLaren, est ainsi d’accord avec les propos de Todt.
Quand il a été interrogé sur les ailerons de 2019, l’Espagnol a déclaré : "J’ai décidé de ne pas critiquer une décision ou une réglementation sans l’avoir préalablement testée."
"Cela m’a semblé extrêmement négatif et même injuste de critiquer sans laisser sa chance au règles. Pourquoi se plaindre de votre repas avant de l’avoir goûté ?"
"Même si ce n’était que des essais hivernaux, et qu’il est difficile de les commenter précisément, j’ai pu dépasser quelques voitures, les suivre et je n’ai pas eu une mauvaise impression."
"Il est impossible de dire maintenant à quel point ce sera meilleur, ou pire, car on ne parle pas de secondes mais de dixièmes."
"Je dois dire que j’ai eu une impression plutôt positive alors que Barcelone est un très mauvais circuit sur le plan des dépassements."
"Cela devrait être la même chose à Melbourne, alors nous devrons attendre trois ou quatre courses pour juger."