Le contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes arrivera à échéance fin 2020. Et même si la date demeure encore lointaine, les bruits de couloir naissent déjà sur la possibilité de voir, un jour, le Britannique endosser la tunique rouge. Étant donné la place de Lewis Hamilton dans l’histoire de la F1, ne serait-pas logique de le voir un jour piloter dans l’équipe la plus mythique ?
Mais tel n’est pas le point de vue de Lewis Hamilton. Le pilote Mercedes a, une fois de plus, tenu à mettre fin à ces rumeurs encore très vagues.
« Pour beaucoup de pilotes, Ferrari est le rêve de leur carrière. Je ne suis pas comme eux. Depuis que j’ai 13 ans, j’appartiens à la famille Mercedes, et je ne pense pas que cela changera. »
« Je n’ai aucun doute, je pourrais toujours changer des choses là-bas [chez Ferrari] pour que ce soit mieux pour eux. Mais ce n’est pas mon but. »
« Cela a pris six années pour que Mercedes devienne une équipe gagnante – et pour qu’elle reste au sommet. Maintenant, nous avons une ambiance pleine d’amour, d’admiration, et de respect. Vous n’abandonnez pas cela tout d’un coup. »
La carrière de Lewis Hamilton est remarquablement stable : le Britannique n’a connu que deux équipes depuis ses débuts en F1. Avec le recul, il est ô combien soulagé d’avoir pris ce pari qui semblait risqué à l’époque – quitter, fin 2012, McLaren pour Mercedes.
« Je quittais la 2e équipe la plus couronnée de succès de l’histoire, pour une équipe qui avait moins d’employés, et presque aucun succès. Je voulais construire quelque chose de nouveau. Mais je ne veux vraiment pas faire cela [quitter une équipe, tenter un pari] de nouveau. »
Lewis Hamilton est également refroidi par l’ambiance qui règne à Maranello, entre Charles Leclerc et Sebastian Vettel ; selon le pilote Mercedes, la politique de la Scuderia, qui a consisté à annoncer, dès le début de saison, que Sebastian Vettel serait le pilote numéro 1, n’est pas idéale.
« Je ne veux pas vraiment dire publiquement ce que je pense de cette situation. Mais Seb n’est sûrement pas dans un état d’esprit formidable, quand un nouveau gars, très fort, arrive à ses côtés. Ferrari a toujours eu cette politique de pilote numéro 1 – numéro 2, et je ne suis pas d’accord avec cela. »
« Quand je suis arrivé chez Mercedes, j’ai dit que je ne voulais pas devenir le pilote numéro 1, juste que je voulais le même équipement, les mêmes opportunités que mon coéquipier. Je savais que si je travaillais dur et faisais un meilleur boulot, je gagnerais, et c’est ce que je pense toujours aujourd’hui. »