Le directeur de McLaren F1, Andreas Seidl, a souligné que les triplés de course qui s’enchainent ne pouvaient pas devenir la norme pour les futures saisons de Formule 1.
La saison a été fortement retardée par la pandémie de coronavirus et, en conséquence directe, le calendrier révisé de 17 manches a été considérablement condensé, les neuf premières courses se déroulant sur une période de 11 semaines.
Un tel calendrier tire beaucoup d’énergie des organismes, en mettant tout le monde sous tension, des usines à la piste. L’Allemand fait le point au moment où la F1 va enfin retrouver un rythme un peu plus normal.
"C’est probablement le calendrier le plus intense que nous ayons jamais eu avec neuf courses en 11 semaines," souligne Seidl pour commencer.
"C’était très exigeant et cela a définitivement épuisé notre personnel. Je suis donc vraiment heureux et reconnaissant de la façon dont tout le monde dans l’équipe a traversé cette période."
"Le personnel de piste et celui à l’usine... comment dire... ils ont dû faire tout leur possible pour s’assurer que vous disposiez toujours de la logistique et des pièces en place pour faire les courses et en parallèle, aller à fond en termes de développement de la voiture."
C’est un trou plus traditionnel de deux semaines entre deux courses qui se profile, de quoi permettre un (tout petit) peu de repos.
"Nous allons essayer de donner du repos à certaines personnes de l’équipe de course, puis à la fin de la semaine, nous devrons tout emballer à nouveau pour le fret qui part ensuite pour la Russie."
"C’est bien qu’au moins pendant quelques semaines, nous revenions à un calendrier de courses ’plus normal’. J’espère que cela le rendra plus facile à supporter pour nos gars."
Et Seidl de préciser, comme d’autres patrons d’équipe l’ont fait au Mugello, que ce genre de choses ne doit plus se répéter à l’avenir.
"Je pense qu’il est très important que nous soyons tous parfaitement clairs, la gouvernance de la Formule 1 également, que ce que nous faisons cette année est acceptable parce que tout le monde comprend que nous sommes dans des circonstances spéciales, mais cela ne peut pas être la voie à suivre. Nous ne pouvons pas avoir des triplés qui s’enchainent ainsi comme nouvelle norme."