C’est bientôt l’heure des bilans de la F1 2022 sur Nextgen-Auto.com ! Un bilan par pilote et par jour vous sera proposé à partir de dimanche et jusqu’au 31 décembre (21 pilotes). Suivront aussi en fin d’année les bilans des 10 équipes. Tout au long du mois, des articles sur les faits marquants et anecdotes de la saison vous seront aussi proposés, dont celui ci-dessous. Bonne lecture !
Pendant que Max Verstappen établissait des records cette année en Formule 1, d’autres pilotes n’ont pas eu la vie facile et sont probablement soulagés que la saison 2022 ait atteint son terme.
Nous avons ainsi dressé une liste de six pilotes ’heureux’ d’avoir achevé une année compliquée et désireux de rencontrer davantage de succès en 2023, dont voici la première partie.
Lewis Hamilton
Impossible de ne pas penser en premier lieu au septuple champion du monde, qui a connu sa plus mauvaise année en F1 sur un plan purement statistique en 2022.
La faute en revient tout d’abord à la W13 produite par Mercedes F1, une monoplace qui était incapable de remporter la moindre course avant la toute fin de saison. Celle-ci arrivait enfin au Brésil, mais au profit de George Russell.
Ainsi, pour la première fois depuis ses débuts en F1 en 2007, Hamilton n’a pas remporté la moindre course ni signé la moindre pole position cette année. Il a en plus terminé derrière son coéquipier au championnat, à la sixième place, alors qu’il n’avait jamais été classé au-delà du top 5.
Si le Britannique admettait qu’il ne garderait pas la saison 2022 dans son cœur, il affirmait en revanche qu’il ne s’agissait pas de sa plus mauvaise année en F1 en termes de performances individuelles. Ses résultats récents semblent lui donner raison et nul doute qu’une W14 compétitive la saison prochaine lui permettrait de rapidement oublier cette campagne ratée, du moins pour un pilote de sa trempe.
Charles Leclerc
Et dire que le Monégasque possédait 46 points d’avance sur Max Verstappen au soir du Grand Prix d’Australie...
Après un début de saison presque parfait chez Ferrari, les choses ont commencé à mal tourner lorsque la fiabilité s’en est mêlée : Leclerc voyait son moteur partir en fumée à Barcelone et à Bakou alors qu’il menait à chaque fois, ce qui lui coûtait en plus une pénalité sur la grille au Canada. Les problèmes de stratégie ont aussi été nombreux du côté de la Scuderia, notamment à Monaco où cela coûtait à Leclerc un excellent résultat à domicile.
Il partait ensuite seul à la faute sur le Paul Ricard, alors qu’il menait une nouvelle fois, réduisant davantage ses espoirs de sacre. Mais c’est en voyant la performance incroyable de Verstappen à Spa, où le Néerlandais s’imposait depuis la 14e place sur la grille, que le Monégasque comprenait qu’il n’y avait pas grand chose à faire pour contrer Red Bull et son pilote.
Malgré une deuxième partie de saison un peu fade où Ferrari n’avait plus le rythme pour gagner, Leclerc a malgré tout réussi à terminer devant Sergio Perez au championnat pilotes. Il était ainsi récompensé d’une campagne où il aura tout de même mené le championnat, remporté trois courses et signé neuf pole positions. Espérons pour lui que la Scuderia et son pilote auront appris de toutes leurs erreurs en 2023.
Lando Norris
Si le pilote McLaren F1 a terminé septième et ’meilleur des autres’ au championnat cette année, il a tout de même vécu une saison très frustrante à bord d’une MCL36 qui ne lui aura pas souvent permis de démontrer toute l’étendue de son talent.
Car Norris aura sans conteste été l’un des meilleurs, sinon le meilleur du peloton en 2022. Et pendant que les pilotes Red Bull, Ferrari et Mercedes F1 enchaînaient les podiums, il n’en obtenait qu’un seul, à Imola, mais il s’agissait d’un véritable exploit et pour cause : c’était le seul top 3 pour une écurie du peloton en 2022.
Norris a bien évidemment infligé une véritable correction à son coéquipier Daniel Ricciardo cette année. Et si McLaren a pu espérer la quatrième place du championnat des constructeurs jusqu’à Abu Dhabi, elle le doit avant tout à la constance et aux performances de son pilote âgé de 23 ans. Mais ces objectifs ne correspondent pas aux ambitions du Britannique, qui confirme saison après saison qu’il fait partie des meilleurs de la discipline.
Le plus frustrant pour Norris est finalement que l’avenir proche de McLaren F1 s’annonce peu radieux. Andreas Seidl a récemment confirmé que la nouvelle soufflerie avait pris beaucoup de retard et qu’elle ne serait donc pas opérationnel avant au moins courant 2024. Et alors que le Britannique est sous contrat avec l’équipe de Woking jusqu’à fin 2025, il va peut-être lui falloir prendre son mal en patience car le court terme pourrait fortement ressembler à 2022.