Face à la deuxième vague de Covid-19, plusieurs pays européens ont pris des mesures drastiques : la France a reconfiné, l’Allemagne a durci ses mesures, l’Autriche et l’Angleterre ont également annoncé ce samedi un reconfinement général. La pandémie a accéléré aussi sur les autres continents avec l’arrivée des mauvais jours.
Alors que le Moto GP s’interroge sur la possibilité de boucler sa saison, la F1 est également à la croisée des chemins. Les prochains Grands Prix sont cependant hors d’Europe occidentale, en Turquie ou au Moyen-Orient (deux courses à Bahreïn, une à Abu Dhabi.) Cependant un confinement en France, au Royaume-Uni (et peut-être bientôt en Italie) a des conséquences potentiellement insurmontables pour la logistique des équipes, et pour le travail quotidien à l’usine.
Touché directement par le reconfinement en France, le Normand Esteban Ocon avoue ne pas pouvoir être serein.
« On est très inquiets de tout cela, c’est clair que le confinement est quelque chose de difficile pour tout le monde. Pour nous ça l’a été aussi pour la F1, en début d’année, on a loupé pas mal de courses. L’Europe commence aussi à se refermer autour de nous, donc on espère pouvoir finir le championnat. »
« Malgré ce confinement, au moins, une bonne chose, c’est que les gens pourront regarder la F1 à la TV… donc c’est cool. »
Sebastian Vettel, chez Ferrari, a aussi conscience que le couperet pourrait rapidement menacer la fin du calendrier F1. Sa galère actuelle chez Ferrari pourrait-elle se terminer plus vite que prévu ?
« Chaque course pourrait être la dernière. Je ne sais pas. Porter le masque, comme dans le paddock, respecter les distances, pour le moment, ça semble fonctionner. Mais on ne peut pas fermer les yeux sur ce qui se passe dans le monde réel – car ici, ce n’est pas le monde réel. »
« La FOM et la FIA prendront les décisions nécessaires, s’il le faut. Je ne sais pas si nous ferons toutes les courses comme prévu ou pas, difficile de le dire pour le moment. »