Considéré comme l’un des favori au titre mondial après avoir remporté deux des trois premières courses de la saison, Charles Leclerc est finalement relégué à 116 points de Max Verstappen avant le Grand Prix de Singapour et on imagine mal la tendance s’inverser désormais.
Le Monégasque n’a certainement pas été aidé par Ferrari cette année, la Scuderia ayant connu plusieurs déboires de fiabilité et multiplié les erreurs stratégiques. Mais le pilote n’est pas exempt de tout reproche non plus.
Leclerc perdait ainsi un podium à Imola en attaquant trop derrière Sergio Perez, mais c’est bien en France qu’il commettait sa plus grosse erreur de l’année en partant à la faute alors qu’il menait le Grand Prix. Le pilote Ferrari semble ainsi avoir encore une étape à franchir avant de pouvoir se considérer comme l’égal de Max Verstappen, qui réalise quant à lui une saison presque parfaite.
Damon Hill, le champion du monde 1996, va d’ailleurs dans ce sens et se permet une comparaison entre le Monégasque et le Néerlandais.
"Je pense que Max dégage ce sentiment de confiance et de confort," a déclaré le Britannique pour le podcast F1 Nation.
"La première fois que nous l’avions interviewé, c’était un garçon de 17 ans qui savait déjà se débrouiller. Il affichait une telle confiance. C’était incroyable pour quelqu’un de son âge."
"Quant à Charles, c’est un garçon charmant et intelligent, mais il est anxieux. Il a certainement de l’anxiété chez Ferrari."
Et Hill de comparer Leclerc à un autre grand pilote : Michael Schumacher.
Quand le Monégasque n’hésite pas à s’autocritiquer publiquement et à afficher sa frustration lorsqu’il commet une erreur, le Britannique rappelle que le Kaiser avait pour force de ne jamais laisser paraitre la moindre faille après avoir fauté en piste.
"La première fois que j’entendais Charles dire ’je suis vraiment désolé les gars, c’est entièrement de ma faute’, je n’imaginais pas Michael Schumacher dire cela à son époque."