Nick Chester, directeur technique châssis de Renault, a hâte de dévoiler les cartes de l’équipe au Canada.
Pourquoi le Circuit Gilles Villeneuve représente-t-il un vrai défi ?
Ce tracé comporte de nombreux éléments qui en font l’un des plus difficiles du calendrier. Montréal est une piste typée « moteur » malgré plusieurs gros freinages sur un tour. La clé est de trouver le juste équilibre entre traînée et efficacité aérodynamique. Les chicanes au milieu des longues lignes droites et les passages sur les vibreurs peuvent encore raccourcir le tour et abaisser les temps. Nous examinons attentivement la hauteur de caisse et les suspensions pour les franchir du mieux possible, mais nous avons été assez bons dans ce domaine à Monaco et nous espérons que ce sera toujours le cas. Montréal possède également une surface relativement lisse avec peu d’adhérence. Le bon fonctionnement des pneumatiques sera l’un des principaux sujets à étudier lors des essais vendredi.
Y a-t-il de nouvelles évolutions prévues pour le Canada ?
Nous avons des éléments aérodynamiques et mécaniques prêts pour Montréal. Notre objectif premier est de faire en sorte que chaque pièce fonctionne en harmonie. Le milieu de la grille est désormais tellement serré que nous devons maximiser la performance globale.
Quel bilan l’équipe tire-t-elle de Monaco ?
Monaco est un circuit à part où l’on n’obtient pas toujours le résultat final que l’on pense en cas de voiture de sécurité ou d’accident. C’était frustrant, car nous avions le sentiment d’avoir une monoplace capable de scorer avec nos deux pilotes. Il y a des points positifs : la voiture était compétitive et les pilotes ont pu attaquer en piste. Nous en prenons note, nous examinons les aspects négatifs et nous espérons concrétiser ce potentiel au Canada.