Nico Hulkenberg n’a pas caché qu’il discutait avec deux équipes de Formule 1 pour faire son retour à temps plein en 2021 et l’Allemand n’a pas hésité à citer Alfa Romeo comme l’une de ces deux pistes, avec des discussions déjà bien avancées.
Frédéric Vasseur, le directeur d’Alfa Romeo en F1, a confirmé au podcast de la F1 mais relativise encore sur le timing de la décision : il va falloir attendre encore un peu, notamment pour savoir ce que va faire Kimi Raikkonen car Antonio Giovinazzi semble toujours protégé par Ferrari.
"Je ne suis pas du tout surpris par ce qu’a fait Nico à Silverstone," explique d’abord le Français.
"La perception du paddock quant à Nico est fausse je pense. Je pense qu’il est l’un des gars les plus talentueux de la grille. Cette perception n’est pas flatteuse mais je pense qu’ils ont tort."
"Je le connais très bien. Il a couru pour moi pendant deux ou trois saisons consécutives. Lorsque vous gagnez, c’est toujours facile. Quand vous avez une saison où vous commencez avec des poles, des victoires, vous êtes champion assez facilement - d’accord, vous avez fait le travail."
"Mais lorsque vous commencez la saison à l’arrière avec des problèmes, comme en F3 en 2007, et que vous êtes capable de récupérer étape par étape, de garder l’équipe motivée, de garder les gars dans la même direction et parfois même d’être plus fort que votre patron quand il était un peu désespéré... ce type est un vrai leader. Et Nico a fait le travail."
Reste donc à savoir quand et si Vasseur pourra parler de contrat, concrètement, avec le pilote allemand.
"Honnêtement, il est un peu trop tôt pour nous. J’ai besoin d’en discuter avec mes actionnaires et de savoir ce que Kimi veut faire. Et je ne veux pas déranger l’équipe pour le moment. Ce serait le pire scénario que d’essayer d’avoir ces discussions aujourd’hui."
"Nous devons d’abord progresser parce que je veux être attrayant pour les pilotes, et je ne suis pas sûr que nous puissions convaincre quelqu’un de nous rejoindre lorsque nous avons tant de mal. Nous devons d’abord nous redresser, puis convaincre les pilotes de nous rejoindre."