Le début de saison d’Alpine F1 est encore très moyen et la prestation de Bakou de l’équipe française doit être classée dans les souvenirs à ne jamais faire remonter à la surface.
Heureusement, cela se passe mieux à Miami, avec des performances plus conformes à ce qui doit être la 4e ou 5e force du plateau en Formule 1 cette saison.
Mais Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, a admis (avant le très bon résultat des qualifications) que ces premières courses ne sont pas dignes de ce qu’il attend.
"On démarre avec un handicap de performance d’une part et d’exécution d’autre part. Ça fait beaucoup et ça se voit. Parce qu’on est à un classement qui n’est pas du tout digne des moyens engagés. Et on est assez loin, très loin de l’objectif final de l’année," lance-t-il à Canal +.
Rossi est aussi surpris dans le mauvais sens par l’attitude de l’équipe lors de ces premières courses.
"Il y a aussi, potentiellement, un état d’esprit qui n’est pas à la hauteur de ce qui a été fait par le passé par cette même équipe. Je n’ai pas aimé le premier Grand Prix car il y a eu beaucoup, je suis désolé de le dire, de dilettantisme, qui a conduit à un résultat qui n’était pas le bon, médiocre, mauvais. Et puis la course de Bakou ressemble furieusement à celle de Bahreïn. Et ça, ce n’est pas acceptable."
"On a le droit de faire des erreurs, c’est un principe de base, c’est dans les erreurs qu’on apprend. Par contre, on apprend, et quand on fait deux fois les mêmes erreurs, là, c’est qu’on n’a pas appris et qu’on ne prend pas ses responsabilités, et là aussi c’est inacceptable."