Laurent Rossi, PDG d’Alpine, s’est beaucoup impliqué dès sa nomination en 2021 dans l’équipe de F1.
Trop même selon certains, comme Alain Prost, qui a préféré partir. D’autres ont été aussi victimes du nouveau manager comme Marcin Budkowski.
A la place, Rossi a préféré mettre Otmar Szafnauer, qui a su faire de grandes choses avec de petits moyens à Silverstone, dans la structure Force India / Racing Point / Aston Martin F1.
"Beaucoup de choses ont changé," admet Rossi à RTL.
"On a gardé le meilleur et puis on a essayé d’agrémenter ce qui manquait, avec un renforcement de la cellule technique et la nomination de Otmar Szafnauer comme Team Principal et de Bruno Famin, qui devient directeur exécutif à l’usine de Viry-Châtillon."
"Il y a 60 opérationnels et une trentaine de non opérationnels pour faire tourner la voiture au quotidien sur la piste."
Il le sait, Rossi sera aussi attendu au tournant après ce qui ressemble à une nouvelle révolution de palais à Enstone.
"La pression, c’est un privilège. C’est ce qui nous donne envie de briller pour nos fans, pour les supporters de l’équipe de France de Formule 1, mais aussi pour 180.000 employés du groupe Renault".
"On ne cessera jamais d’être ambitieux. C’est notre marque de fabrique. On n’est pas là pour juste faire une course et repartir. On est là pour gagner, pour donner de l’émotion à ceux qui nous regardent et pour en recevoir aussi nous-même".
"On a de l’ambition mais on est aussi réaliste. C’est une année qui va chambouler la grille. On peut très bien en être les bénéficiaires. Mais on peut très bien démarrer la saison un peu plus bas que ce qu’on aimerait faire. Mais ça ne change rien à notre objectif : la victoire, avec notre double champion du monde (Alonso) et un Français qui brille (Ocon) et qui est un probable futur champion du monde."