Christian Horner s’est de nouveau exprimé sur le projet de Red Bull de soutenir un gel des moteurs à partir de 2022, afin de pouvoir reprendre de son côté l’exploitation des moteurs Honda.
Le patron de Red Bull a bien conscience que cela ne va pas dans l’ADN de la F1 comme l’ont souligné Toto Wolff, Marcin Budkowski ou encore Cyril Abiteboul.
"Bien évidemment, en décidant d’un gel, c’est inévitable que vous gelez aussi les performances relatives des moteurs pendant 3 ans, peut-être 4. Mais nous restons ouverts à un mécanisme de correction, par exemple avec un système de jetons afin de laisser aux talents de chaque motoriste des possibilités de s’exprimer," explique Horner.
"Bien entendu, je comprends ce que dit Toto Wolff, mais quand on a le meilleur moteur en F1, on peut se permettre de soutenir une telle mesure qui empêcherait les autres de les rattraper et en préservant ses budgets. Un gel est donc une superbe nouvelle de son côté !"
"Je pense que nous avons une période entre maintenant et l’arrivée d’un nouveau en F1 où, avec le coût de ces moteurs qui est très élevé, si un motoriste a fait un excellent travail, il devrait en bénéficier. Mais peut-être qu’entre chaque saison, il devrait y avoir un mécanisme pour garantir que vous n’ayez pas un déficit de performance pendant trois saisons."
Selon Red Bull, un mécanisme assez simple de contrôle serait de jouer sur le débit de carburant maximum.
"C’est le plus simple. Le flux de carburant est directement lié à la puissance et la FIA a toutes les possibilités de le mesurer et le contrôler. Le seul problème potentiel, c’est l’arrivée du carburant E10 (avec 10% d’éthanol). Si quelqu’un se loupe, ce serait injuste de bloquer sa performance pendant 3 ans."