Le Dr Helmut Marko a présenté de rares excuses après avoir nié que Max Verstappen avait effectué un "brake test" (test de freinage) sur son rival au championnat, Lewis Hamilton, en Arabie saoudite.
"Je réfute cette manœuvre dont se plaignait Hamilton," avait déclaré le responsable de Red Bull immédiatement après la course très controversée de dimanche dernier.
"Selon notre ingénieur de données, la pression de freinage est toujours restée la même. Hamilton a tout simplement mal calculé."
Cependant, les commissaires ont trouvé des choses bien différentes : la télémétrie a montré que le Néerlandais Verstappen a en fait "freiné soudainement et de manière significative" avec 69 bars de pression. La décélération, ont ajouté les responsables de la FIA avant d’infliger une nouvelle pénalité au pilote de 24 ans, était de 2,4G.
Marko a fait parvenir des excuses.
"Au moment de l’interview télévisée, j’ai transmis exactement les informations que j’avais précédemment reçues des ingénieurs. Ce n’était évidemment pas juste, alors je suis désolé."
L’Autrichien ajoute que cette course avait été "un chapitre triste qui est j’espère maintenant clos".
"En tout cas, nous regardons vers l’avenir. Nous voulons gagner à Abu Dhabi et ainsi remporter le titre. Nous ferons tout pour cela, mais nous ne ferons aucune action injuste. En Arabie saoudite, nous avions déjà le rythme pour suivre Hamilton, et la piste d’Abu Dhabi devrait nous convenir davantage."
De son côté, Ralf Schumacher a appelé à des sanctions plus sévères pour Verstappen à l’avenir. Freiner en ligne droite était l’une des choses les plus dangereuses qu’un pilote de Formule 1 puisse faire.
"Imaginez-le à grande vitesse. C’est très, très dangereux et la punition était trop légère. Verstappen doit reconsidérer son comportement à cet égard sinon il faut le punir plus fortement jusqu’à ce qu’il comprenne."
"J’apprécie ses émotions et sa volonté inconditionnelle de devenir champion du monde, mais il doit se retenir un peu. Max a tellement bien réussi cette année que ce serait vraiment dommage s’il la terminait de manière négative."