Le directeur de Red Bull, Christian Horner, s’est révélé ravi des progrès de Honda. Il a suivi l’évolution du moteur japonais et de son exploitation par les ingénieurs, alors que le constructeur japonais deviendra cette saison le motoriste de l’équipe autrichienne. Il loue l’évolution du bloc propulseur.
"Je pense qu’ils ont passé un hiver solide" explique Horner. "Red Bull Technology travaille avec Honda depuis 12 mois en fournissant la boîte de vitesses et la transmission à Toro Rosso. Donc nous avons vu leur évolution en coulisses et ils font de bons progrès."
"Je pense que la stabilité de règlement les aide. Ils se sont arrêtés sur un concept qui, pour la première fois depuis leur retour en Formule 1, a été gardé d’une année sur l’autre sans être repris de zéro. Cela dépendra de ce que les autres ont fait, mais leur évolution propre a été bonne."
Horner rappelle les difficultés que représente le règlement actuel de la Formule 1, avec l’économie de pièces au centre de l’équation : "C’est évidemment un grand défi de faire 21 courses avec trois moteurs. Nous préférerions voir une évolution régulière et cela signifie une pénalité ou deux au fil de la saison, puisque nous avons vu l’an dernier que leur impact peut être minime."
"Donc tant que les progrès et la trajectoire se situent sur la bonne voie, il y a beaucoup d’optimisme dans l’équipe, à l’usine, et nous sommes tous ravis de travailler avec un nouveau partenaire."
Le Britannique pense que la manière dont Red Bull travaille avec Honda permettra d’éviter un niveau de frustration similaire à celui de 2018, où la collaboration avec Renault avait été catastrophique : "Je pense que c’est un scénario différent."
"Les cinq dernières années, même si nous avons été avec Renault pendant 12 ans, et en particulier les trois dernières, ont été une simple relation entre client et fournisseur où nous avons payé un billet en première classe pour avoir une place en classe économique. Beaucoup de frustration en est sortie et le management au sein de Renault a été différent de ce qu’il était quand nous avons débuté cette relation."
"Je pense donc que la relation avec Honda, qui est un véritable partenaire technique, permettra d’établir une meilleure responsabilité collective de part et d’autre, plutôt que dans un scénario client-fournisseur. Nous ne nous attendons pas à un bilan totalement propre, mais nous avons bon espoir que la performance progresse par rapport à nos précédentes années."