Face au début de saison pour le moins chaotique de Williams, la directrice de l’équipe, Claire Williams, a tenu à minimiser les difficultés du team britannique. Selon elle, Williams ne traverse aucune crise, bien qu’elle ait rencontré des difficultés importantes pour faire naître sa dernière voiture et pour lancer sa saison.
"Nous savons que nous avons des problèmes à régler, mais Williams n’est pas en crise, elle n’est pas dans la tourmente" assure la directrice de l’équipe. "Si vous passez cinq minutes à Grove, vous sauriez que ce n’est pas le cas. Nous avons fait une grosse erreur en n’étant pas prêts à temps, et il y a plusieurs raisons à ça, pas une seule."
Interrogée quant à savoir si des têtes allaient tomber dans l’équipe, notamment la sienne ou celle de Paddy Lowe, le directeur technique, la fille du fondateur de l’équipe assure que ce n’est pas prévu : "Je ne réfléchis pas à ma place pour l’instant. Je ne pense pas que ce serait la bonne chose à faire. En tant que directrice, c’est bien sûr ma responsabilité ultime, mais c’est la responsabilité de chacun dans une équipe de s’assurer qu’il a joué son rôle."
Parmi les difficultés de Williams, l’argent revient souvent comme une rumeur, mais elle assure que ce n’est pas le cas : "Nous sommes très confiants face à notre budget de cette année, il est similaire à celui que nous avions l’année dernière. Financièrement, l’équipe est solide. Ce n’est pas mon inquiétude principale actuellement."
"Toutes les rumeurs disant que Williams va être placée sous administration en fin d’année sont de la merde. Nous sommes une équipe de 650 personnes sur la partie F1, avec près de 300 personnes sur la partie Advanced Engineering, et il y a 40 projets tous aussi brillants. Notre affaire grandit de 15 % par an."
"Nous avons deux bons pilotes dans notre voiture et un nouveau sponsor titre. Nous avons enfin mis notre voiture en piste et on espère que dans une semaine, tout le monde aura oublié ces derniers jours et que nous pourrons nous concentrer sur ce que nous faisons le mieux, c’est à dire courir. Je suis certain que nous aurons deux voitures à Melbourne et un châssis de rechange."