Williams vient d’enchaîner les deux pires saisons de son histoire en Formule 1 et l’équipe britannique a touché le fond cette année, avec un seul point marqué grâce à des pénalités pour les Alfa Romeo à Hockenheim.
Pointée régulièrement du doigt face à ce manque de résultats, Claire Williams a expliqué qu’elle imaginait que son père Frank, fondateur du team, était triste face à cette situation, mais assure qu’il ne la tient pas pour responsable.
"Les gens me demandent ce que ressent mon père face à cette situation. Comme si j’allais dire ’il me met une raclée tous les jours’. Ce n’est pas le cas" a-t-elle souri. "Il comprend que la F1 est difficile, que c’est beaucoup de travail."
"Ça a été une année rude pour moi, pour tout le monde chez Williams. Nous avons tous eu des défis à traverser mais j’ai toujours dit que le véritable test est de voir comment on réagit aux situations difficiles. Et que vous n’abandonniez pas quand ça devient cahoteux, que vous continuiez à vous battre."
Elle avoue avoir appris ça au contact de son père, qui a lui aussi traversé des périodes difficiles avec l’équipe Williams : "C’est l’une des plus grandes leçons que mon père m’ait apprises. Il n’a pas eu que des périodes faciles ni que des courses faciles."