Robert Kubica et George Russell ont alerté hier avant le début du Grand Prix à Bahreïn : Williams manque cruellement de pièces détachées et toute erreur trop importante en piste est à proscrire.
Questionnée sur ce manque de pièces, alors que la Formule 1 a eu 15 jours de battement pour l’enchainement Melbourne - Sakhir, Claire Williams tient à relativiser les propos alarmistes, notamment tenus par le Polonais.
"Nous continuons à souffrir un peu du retard accumulé lors des essais privés hivernaux, mais tout le monde travaille dur à l’usine pour que nous nous retrouvions dans une situation normale, avec les pièces détachées nécessaires," explique la directrice adjointe.
"Pour être honnête, nous avons des pièces de rechange pour toutes les pièces habituelles, mais nous devons être certains qu’il n’y a pas d’erreur bête commise en piste par les pilotes. Beaucoup d’équipes sont dans ce genre de situation en début de saison."
"C’est vrai que nous ne sommes pas aidés par ce qui est arrivé cet hiver mais je ne suis pas trop inquiète à propos de cette situation en particulier."
Ce qui inquiète Claire Williams, c’est évidemment les performances de la FW42. Le constat reste le même après les Libres 1 : la monoplace est bonne dernière, même sur un circuit plus traditionnel.
"La feuille des temps indique de manière évidente où nous en sommes. Je ne pense pas que ce soit seulement dû à nos deux jours d’essais manqués cet hiver, mais c’est la voiture que nous avons. Comme vous pouvez vous y attendre, nous mettons un plan en place à l’usine pour rattraper autant d’écart que possible, au moins pour être au niveau de la 9e meilleure équipe, celle devant nous. C’est le but de tout le monde chez nous."
Pour aider Williams sur le court terme, Patrick Head, l’un des cofondateurs, a été appelé à la rescousse (lire notre information parue un peu plus tôt).