Le Grand Prix de France de F1 est bien mort pour l’instant.
La Formule 1 et les organisateurs de l’événement au Circuit Paul Ricard n’ont pas pu parvenir à un accord pour 2023 et au-delà. Cependant, la possibilité que le site du Castellet revienne au calendrier en 2024 dans le cadre d’un accord de rotation annuelle avec un autre hôte européen restait ouverte.
Selon le journal sportif L’Equipe, cela ne se produira pas. L’organisme en charge de l’organisation et de la promotion du Grand Prix de France depuis 2018 sera officiellement dissous cette semaine.
La façon dont le GP de France a été organisé était sous les auspices d’un groupement d’intérêt public - connu en France sous le nom de Groupement d’Interet Public, ou GIP.
Le site officiel décrivait le GIP comme un moyen de permettre "aux partenaires publics et privés de mutualiser les moyens pour la mise en œuvre des missions d’intérêt général", notamment les collectivités territoriales et les chambres de commerce.
L’Equipe indique que le GP de France GIP sera "officiellement dissous cette semaine" et souligne que "le contrat 2018-2022 initié par Bernie Ecclestone juste avant qu’il ne vende sa discipline aux Américains avait toujours peu de chances d’être prolongé".
"C’est la fin d’une histoire," a confirmé Eric Boullier, un des responsables du GP de France.
"Dommage que cela se termine avec tous les efforts faits pour que cette dernière édition se déroule parfaitement. Pendant cinq ans, la région Sud a permis à cette épreuve de revenir au calendrier et de permettre à notre pays de figurer à nouveau au plus niveau."
La dissolution du GIP entraînera désormais le licenciement de 20 personnes embauchées de manière permanente et l’absence de promoteur pour relancer l’existence d’un Grand Prix de Formule 1 en France.