James Vowles a révélé que la raison principale pour laquelle Williams F1 a choisi de remplacer Logan Sargeant par Franco Colapinto était la capacité de l’Argentin à faire de belles performances, et non une question financière.
"La raison pour laquelle nous l’avons mis dans la voiture est d’abord qu’il fait partie de notre académie, et je crois qu’il faut investir dans notre académie" a expliqué Vowles dans le podcast F1 Beyond the Grid.
Le Britannique rappelle que les finances n’étaient pas un point fort de l’Argentin : "Si je demande à tout le monde de retracer sa carrière avec autant de détails que nous l’avons fait, et c’est pourquoi il est ici, vous verrez qu’il n’a jamais eu d’essais ou parfois même pas de travail en simulateur qui aille avec."
"Il est allé là où les finances le conduisaient et lorsqu’il était dans ces équipes, il a fait un travail incroyable sans aucun kilomètre à son actif. En 2024, il a commencé à se développer en Formule 2, et c’est pourquoi nous l’avons récompensé en lui confiant le volant des EL1 de Silverstone."
Mais Colapinto s’est mis immédiatement dans le bain lors de ses premiers essais, ce qui a confirmé ses bons chiffres dans le simulateur : "J’ai été un peu surpris par la rapidité avec laquelle il a réagi. Je lui en ai donc parlé. Il était très détendu."
"Il m’a dit que cela ne se reproduirait peut-être jamais, alors j’ai simplement profité de l’instant. Au pays des simulateurs, il a le même rythme qu’Alex. Et c’est un bon simulateur, donc nous sommes capables de comparer où nous en sommes."
Lors de ses débuts en Italie, Colapinto a fait un discours devant l’équipe, et Vowles se souvient qu’il a captivé l’équipe : "Nous avons eu une première discussion d’équipe avec lui à Monza, et il m’a demandé ce qu’il devait dire. J’ai répondu ’parle avec ton cœur, tu es doué pour ça, parle aux gens’. Et c’est ce qu’il a fait."
"Et il y a deux choses que je dirais. Il était chez lui. Il avait un public captif composé de toute l’équipe de course qui ne voulait que sa réussite, mais j’ai dû interrompre son dialogue au bout de quatre minutes, parce que nous allions manquer de temps."
"Parce qu’il parle avec son cœur, il y a beaucoup de choses à dire. Mais il est chez lui. On ne se détend pas aussi rapidement si l’on n’a pas confiance en ce que l’on peut faire. Et il est reconnaissant, incroyablement reconnaissant de cette opportunité."