Certaines équipes attendent avec impatient la fin du mode qualification des moteurs, peut-être dès le prochain Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps si la directive technique est rédigée dans les temps par la FIA.
A part dans le clan Mercedes F1 - Racing Point - Williams, on semble plutôt se réjouir de cela.
"J’espère que nous ferons un progrès grâce à ça," espère Günther Steiner chez Haas F1, propulsée par Ferrari.
"Parce que si vous vous qualifiez constamment derrière, progresser vers l’avant pour avoir une place conforme à votre rythme de course (sans mode ’fête’) est plus ou moins difficile. Ici, à Barcelone, c’est presque impossible, l’air est tellement perturbé par le passage des monoplaces. Pour dépasser il faut le DRS et un moteur puissant."
"Je ne sais pas exactement comment ça va se passer, ce qu’on va pouvoir gagner car je ne suis pas dans le secret des autres équipes et je ne connais pas leurs modes pour le moteur. Nous avons bien une idée, mais c’est uniquement basé sur des calculs et des estimations."
Les trois équipes Ferrari devraient donc tirer un certain bénéfice du fait de ne plus les trois équipes Mercedes bénéficier de 30 à 40 chevaux supplémentaires sur un tour.
Mais ce sera aussi le cas des deux équipes Honda.
"Oui, je le répète, c’est une bonne décision pour nous. Les poles seront à notre portée. Ici, à Barcelone, on a calculé que nous avons perdu 5 dixièmes une fois le mode ’fête’ de Mercedes enclenché. A Spa ou à Monza cela aurait été 8 dixèmes ou plus."
"Comme nous progressons chaque week-end avec notre châssis, nous croyons pouvoir faire jeu égal avec Mercedes en Belgique."
"Cette décision nous permet aussi de ne pas abandonner notre objectif final : faire de Max Verstappen le plus jeune champion cette année. En 2012 nous avons réussi à rattraper 60 points sur Fernando Alonso..."