Haas F1 est une équipe dont la structure est spéciale, avec une usine aux Etats-Unis, une en Angleterre, et des quartiers à Maranello, dans l’enceinte de l’usine Ferrari. Simone Resta, le directeur technique du team, détaille les difficultés que cela pose dans le fonctionnement du team.
"Je suppose que cela rend les choses plus difficiles d’une certaine manière" a déclaré Resta à Speedcafe. "La plupart des équipes, voire toutes, disent qu’elles ont leur installation, l’atelier, et entre les courses, les mécaniciens et concepteurs peuvent se rejoindre, parler ensemble, discuter où vous avez la production, vous pouvez voir les composants, etc."
"Et oui, cela aide beaucoup de voir la discussion plus comme, si vous voulez, une discussion informelle, et les choses se déroulent normalement d’une certaine manière. Vous pouvez prendre un café avec un mécanicien et il peut vous dire à quel point une certaine partie de la voiture est difficile à monter, ou des choses comme ça."
Un fonctionnement qui n’est pas adapté à Haas : "Nous utilisons massivement Teams, comme à l’époque du Covid, d’une manière plus ou moins similaire, en particulier entre les installations, par exemple entre Maranello et la soufflerie, qui se trouvent à un kilomètre l’un de l’autre."
"Vous finissez par organiser des réunions de ce type avec les équipes, avec beaucoup de gens. Téléphone, WhatsApp ou autre : tout ce que fait la jeune génération est notre façon de travailler."
"Plus de diversité" que dans d’autres équipes
Resta loue l’aspect diversifié de Haas en matière de culture, grâce justement à son implantation multiple dans divers pays. De plus, il détaille à quel point la structure est flexible.
"Il y a beaucoup de diversité dans l’équipe, probablement plus que dans beaucoup d’autres entreprises, parce qu’elle est répartie dans différents pays, avec des nationalités différentes, etc. Vous avez donc des points de vue très différents sur la façon de faire les choses, ce qui, à mon avis, est très positif."
"En ce qui concerne la configuration particulière que nous avons, il est clair que nous sommes, je dirais, une petite équipe sur la grille. C’est une équipe assez légère. C’est une équipe qui a appris à fonctionner dans des conditions difficiles, par exemple pendant la période du Covid."
"Et je pense que c’est une équipe légère et efficace où il n’y a pas beaucoup de bureaucratie. Il n’y a pas d’énorme changement de commandement pour faire quelque chose, il faut impliquer beaucoup de personnes, cela peut être assez rapide et efficace."