Lewis Hamilton dit que sa difficile saison de F1 en 2022 lui a donné "une réelle appréciation" des luttes compétitives que traversent les autres équipes dans le peloton.
Pour la première fois de sa carrière en F1, Hamilton n’a pas réussi à remporter une course ni à décrocher une pole position alors qu’il enregistrait sa pire position au classement des pilotes après avoir terminé sixième, 35 points et deux places derrière son coéquipier George Russell.
La W13 de Mercedes F1 a été en proie à des problèmes de marsouinage et de rebond au début de l’année 2022 et n’a semblé véritablement compétitive que lors d’une poignée de courses alors que l’équipe a enduré sa saison de F1 la plus difficile - et la moins réussie - depuis 2013.
Et le septuple champion du monde Hamilton a admis que cette saison difficile lui avait ouvert les yeux sur les difficultés rencontrées par plusieurs équipes plus loin sur la grille.
"J’ai ressenti une réelle appréciation pour toutes ces autres équipes qui essaient de faire la même chose, avec les mêmes intentions, essayant d’être meilleures et se battant pour quelque chose," confie le Britannique.
"J’ai traversé des moments difficiles parce que mes ingénieurs ont conçu une voiture qui n’était clairement pas capable de se battre à l’avant. C’est plutôt cool d’en faire partie et d’être témoin de la remontée que nous avons pu faire. Mais pour d’autres équipes qui stagnent dans le milieu de peloton depuis des années... je compatis. Les budgets plafonnés devraient resserrer tout le monde, c’est que toute la F1 souhaite, moi aussi."
Hamilton a ajouté qu’il espérait que McLaren, avec qui il a fait ses débuts en F1 en 2007 et a couru jusqu’en 2012 avant de passer chez Mercedes, pourra revenir à l’avant le plus tôt possible.
"J’aime regarder ce que fait McLaren, je vérifie toujours où ils se trouvent parce que c’est là que j’ai commencé et je leur souhaite toujours bonne chance même s’ils sont mes concurrents."
"Il y a des jours où ils sont loin et je suis triste pour eux parce que, encore une fois, c’est là que j’ai fait mes premiers tours. En simulation, en essais, en tant que titulaire."
"Je veux - un peu mais pas trop ! - qu’ils réussissent, alors j’espère qu’ils auront une meilleure année l’année prochaine."