Lewis Hamilton a révélé ses projets futurs lorsqu’il prendra sa retraite de la Formule 1.
Le septuple champion du monde a connu un début de saison 2024 décevant, devancé par son coéquipier George Russell lors de chaque séance de qualification cette année. De plus, une panne moteur lors du Grand Prix d’Australie a conduit le pilote britannique à qualifier cela de "pire début de saison" qu’il ait jamais connu.
Après avoir annoncé un transfert choc chez Ferrari, Hamilton est loin d’en avoir fini avec la F1 et espère relancer sa carrière en se battant pour un huitième titre mondial avec les Rouges. Avec un contrat de plusieurs années chez Ferrari, la retraite est peut-être un peu plus lointaine pour le champion du monde.
"J’ai traversé cette phase de compréhension du fait que je ne peux pas courir éternellement. Parce que quand j’arrêterai, je le ferai pour de bon et j’en serai heureux."
"Le plus difficile, c’est que je veux tout faire. Je suis très ambitieux. Mais je comprends que vous ne pouvez pas tout faire – en fait, je retire ça parce que je ne crois pas au mot ’impossible’."
"Pour maîtriser quelque chose, il faut 10 000 heures. Évidemment, je l’ai fait en course. Nous n’avons pas assez de temps à côté pour maîtriser toutes les différentes choses que nous aimons faire. Mais il y a deux domaines que je vais clairement poursuivre : la mode et le cinéma."
Hamilton explique qu’il a parlé à plusieurs reprises avec d’autres athlètes sur la façon de bien prendre sa retraite d’un sport.
"J’ai parlé à tellement d’athlètes incroyables, de Boris Becker à Serena Williams, en passant par Michael Jordan. Parler aux grands que j’ai rencontrés en cours de route, qui sont à la retraite – certains sont encore en compétition – parler de la peur de la suite, du manque de préparation pour la suite. Beaucoup d’entre eux ont dit : ’J’ai arrêté trop tôt.’ Mais d’autres ont dit : ’Je suis resté trop longtemps.’"
"Ce que je ne veux pas, c’est que quand cela sera terminé, c’est de n’avoir rien de prévu. Que mon monde entier s’est effondré parce que toute ma vie a été consacrée à ce sport. C’est pour ça que le cinéma et la mode, qui me fascinent beaucoup, permettront d’atténuer ce sentiment d’effondrement. Il sera inévitable, malgré toutes mes activités."
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