Parmi les mesures adoptées par le Conseil Mondial de la FIA hier, il y a celle qui confirme que les performances aérodynamiques des F1 de 2021, directement issues de celles de cette année, seront tout de même réduites.
Pirelli craignait en effet une augmentation des performances alors que le manufacturier est dans l’impossibilité de tester de nouveaux pneus de 13 pouces pour une saison en plus, ce qui aurait en plus coûté cher pour rien.
Les directeurs techniques ont alors donné leur feu vert pour de petits aménagements des règles afin de limiter le gain aérodynamique prévu entre 2020 et 2021 puisque cela ne sera pas gelé, contrairement aux châssis.
C’est notamment au niveau du fond plat, dans la zone située devant chaque roue arrière, que des modifications seront faites en amincissant progressivement la largeur du fond plat, de quoi faire perdre 5 dixièmes de seconde au tour et donc compenser les gains de l’hiver sur les ailerons.
"C’est une façon efficiente de perdre de l’appui," explique Jason Somerville, le directeur de l’aérodynamique de la F1 qui travaille dans l’équipe de Ross Brawn.
"Les appuis seront perdus à haute vitesse, dans les virages à forte charge, où les pneus subissent les plus fortes charges, comme à Barcelone ou à Spa. Les équipes vont évidemment chercher à contrer cela au maximum mais, en théorie, elles ne devraient pas pouvoir retrouver des niveaux supérieurs à ce que nous avons aujourd’hui. Cela n’empêchera pas les F1 de 2021 d’être un peu différentes de celles de cette année."