Les pilotes de Formule 1 disent qu’ils peuvent faire face aux calendriers modernes chargés du sport, même si cela exige une certaine hygiène de vie.
Ce week-end, la F1 est en Autriche mais se rend immédiatement après à Silverstone pour le GP de Grande-Bretagne avant de prendre une seule pause d’un week-end avant un dernier doublé de courses en Hongrie et en Belgique.
Après Spa, les pilotes en auront terminé avec quatre courses en seulement cinq semaines.
"Le plus difficile, ce sont les courses sprint car toutes les séances comptent. Mais le repos est très important. Il faut savoir gérer entre les courses : bien récupérer, s’entraîner et garder une bonne hygiène de vie," confie Esteban Ocon.
Pour le septuple champion du monde Lewis Hamilton, "le défi n’est pas uniquement de gérer les courses, mais également de les combiner avec les obligations qu’on a à côté."
"J’étais en Allemagne mercredi alors que samedi j’étais en Espagne pour un engagement commercial. En plus de cela, on doit s’entraîner deux fois par jour. Bien manger, se reposer et se laisser du repos mental est très difficile, surtout lorsque vous voyagez autant."
"Du coup, j’essaie de faire des siestes dès que je peux. Par exemple, lorsque tout le monde a l’habitude de parler dans l’avion, j’en profite pour dormir de mon côté."
Pour le pilote le plus âgé de la F1, Fernando Alonso, la situation est beaucoup plus difficile pour les mécaniciens.
"C’est un défi mais nous avons tout le confort."
"Nous sommes pris en charge, nous avons de bons hôtels, de la bonne nourriture et nous montons rapidement dans l’avion pour que le dimanche soir nous soyons déjà à la maison."
"C’est beaucoup plus stressant pour les mécanos qui doivent tout préparer pour le week-end suivant. C’est évidemment un mois intense pour notre sport mais les pilotes ont de la chance en comparaison."