En difficulté cette année et notamment lors du deuxième tiers du championnat, Sergio Perez a repris quelques couleurs en cette fin de saison et est parvenu à sécuriser la place de vice-champion du monde de Formule 1 derrière son coéquipier Max Verstappen.
Le pilote mexicain a ainsi expliqué qu’il avait pris beaucoup de temps pour travailler dans le simulateur et auprès des ingénieurs de Red Bull suite au Grand Prix du Qatar, où il avait "touché le fond" d’après ses propres dires. Cela lui a permis de mieux comprendre ce qui n’avait pas fonctionné pour lui sur la RB19.
"Je suis retourné à l’usine pendant une semaine et j’ai passé en revue les détails avec tous les ingénieurs, et nous avons compris beaucoup de choses pour compenser les faiblesses que nous avions," a expliqué Perez.
"Nous avons probablement adopté la mauvaise approche avec la voiture, en essayant de trop compenser avec les réglages. J’ai senti à ce moment-là que j’en avais besoin. Nous étions en train de nous perdre week-end après week-end, il était donc important de prendre du recul et de regarder les choses en détail. Je pense que depuis, notre saison s’est complètement transformée."
"Il s’agissait de savoir comment mieux utiliser la voiture tout au long du week-end, sur les différents circuits. J’ai fait beaucoup de progrès avec mes ingénieurs pour comprendre comment maximiser les performances de la voiture."
Lorsqu’on lui a demandé si ses difficultés étaient davantage liées à l’orientation des réglages ou au style de pilotage imposée par la Red Bull, le Mexicain a indiqué qu’il s’agissait "d’un peu des deux. Mais fondamentalement, la perte de vitesse était un peu liée à ce que nous faisions avec les réglages lors de certains week-ends."
Et si Perez et Verstappen apprécient des caractéristiques différentes sur leur F1, le vice-champion n’hésite par s’inspirer de ce que fait son coéquipier pour tirer la quintessence de sa RB19 lors de chaque weekend.
"Oui, c’est sûr, il y a des choses que vous apprenez de lui. Évidemment, j’ai la meilleure référence, parce que c’est lui qui était si compétitif. Je pense donc qu’il n’y a pas de mal à regarder ce qu’il fait, comment il le fait et à essayer d’apprendre et de s’améliorer, de voir ce qui fonctionne pour vous et qu’il fait différemment de vous. J’ai toujours eu une approche très ouverte et je pense que cela fonctionne bien. Il est vraiment à un autre niveau. Et je pense que c’est formidable de le voir, évidemment, nous aimerions tous être dans sa position. Mais il n’y a qu’un seul champion par an."