L’ingénieur de course de McLaren F1, Tom Stallard, a révélé comment Oscar Piastri est parvenu à son arrivée à égaler les pilotes titulaires de l’équipe après 10 tours dans le simulateur, et ce même avec une panne d’un des systèmes.
Piastri a rejoint la grille de Formule 1 avec McLaren la saison dernière après son passage en tant que réserviste chez Alpine.
Stallard, ingénieur de course de Piastri et directeur de la performance de McLaren, a donné un aperçu de sa première séance avec l’équipe lors de sa signature, révélant que le champion de Formule 3 et de Formule 2 a pu se familiariser avec leur simulateur et être au même rythme que leurs pilotes de course en seulement quelques tours, sans aucun point de référence.
Un problème avec les deltas sur un tour l’a laissé sans objectif de temps sur le volant, mais Stallard a révélé que Piastri était dans tous les points de référence clés de leurs pilotes actuels sans aucun retour d’information.
"Nous nous sommes fixé comme objectif d’essayer de tirer le meilleur parti d’Oscar dès qu’il est arrivé."
"En fait, l’une des choses les plus impressionnantes qu’Oscar ait faites la première fois qu’il a travaillé avec l’équipe, c’est qu’il a conduit le simulateur, et ils ont eu un problème qui a fait que le delta au tour ne fonctionnait pas - le delta au tour est le nombre sur le tableau de bord qui lui indique à quelle vitesse il va par rapport à son meilleur tour."
"En moins de 10 tours, il égalait les temps au tour de nos pilotes de course, correspondant à tous les points de freinage."
"Il a tout réglé lui-même, sans aucun retour d’information, incroyablement rapidement, et il a cette capacité de comprendre tout ça tout seul."
"Souvent, en tant qu’ingénieur de course, l’une de vos tâches consiste à ne pas le déranger pour rien. Si vous en dites trop, vous pouvez créer du bruit dans la tête du pilote – et c’est vrai pour n’importe quel pilote, pas seulement pour Oscar."
"Les pilotes eux-mêmes ont donc un processus d’amélioration, de développement et de test des choses, et ce que vous voulez vraiment faire, c’est soutenir cela. Oscar a cette faculté de pouvoir s’améliorer de lui-même sans qu’on vienne lui bourrer le crâne avec trop d’informations."