Carlos Sainz reconnait que le début de saison de Ferrari ne s’est pas passé comme il l’aurait voulu, mais l’Espagnol se félicite des progrès accomplis en cours d’année, qui l’ont mené vers des pole positions, et surtout une victoire au Grand Prix de Singapour.
"Je pense que la première partie de l’année a été difficile, parce que nous attendions tous plus, moi y compris, j’ai été un peu déçu et surpris par l’écart avec Red Bull sur certains circuits et par le fait que nous ne pouvions pas vraiment nous battre pour atteindre les objectifs que nous nous étions fixés" raconte Sainz.
"Puis, au cours de la seconde moitié de l’année, il était clair pour moi et pour l’équipe qu’il s’agissait de maximiser ce que nous avions. En reconnaissant le fait qu’il y aurait des courses où nous nous battrions pour les pôles et peut-être pour une victoire."
"Mais il y avait d’autres circuits où nous devions nous contenter de la cinquième, de la sixième ou de la septième place, parce que nous étions à près d’une seconde du rythme en course. C’est en reconnaissant cela et en m’y adaptant que j’ai changé d’état d’esprit et que j’ai compris que chaque week-end serait un peu différent."
"Il s’agissait simplement d’essayer d’être constant, d’apporter des points à l’équipe et de maximiser ce que nous avions. Et il y a eu très peu d’erreurs dans cette seconde moitié de saison, en maximisant ce qui était à portée de main avec la voiture que nous avons."
Comprendre pourquoi la voiture est parfois "si faible"
Ferrari a connu plusieurs courses difficiles cette saison, notamment à cause d’un rythme en course parfois peu convaincant. Néanmoins, certaines courses ont été très bonnes, et un des objectifs l’an prochain sera aussi de comprendre pourquoi les performances ont été aussi disparates.
"C’est exactement ce que l’on ressent à l’intérieur. Nous reconnaissons le package que nous avons, nous l’avons compris et maintenant nous le mettons sur la piste et essayons de le maximiser chaque week-end, et je pense que nous faisons un bien meilleur travail à ce sujet."
"Ce n’est pas facile parce que c’est un défi mental de comprendre comment, à Vegas, vous pouvez surclasser la Red Bull de trois dixièmes et vous battre pour la victoire, puis aller au Brésil et être à une seconde du rythme de course."
"C’est presque incroyable que de telles variations de performance puissent se produire, mais c’est la Formule 1 d’aujourd’hui. Nous devons nous assurer que nous ferons mieux à Vegas et à Singapour l’année prochaine et que nous comprendrons pourquoi la voiture est forte là-bas et pourquoi elle est si faible sur d’autres types de circuits et de virages."